Le Pays d'Ouche
La Ferrière sur
Risle
Beaumont le Roger
Bernay
Conches en Ouche
Broglie
Brionne
Harcourt
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Le Pays d'Ouche
Présentation : cliquez...
|
Beaumont le Roger :
2874 habitants
Beaumont le Roger fait partie de l'Intercom Pays
Beaumontais. Site Internet :
http://www.intercom-pays-beaumontais.fr/ .
Un site qui offre de nombreuses rubriques allant du tourisme à l'emploi avec la
possibilité de déposer des offres ou de déposer des CV. en remplissant un
formulaire en ligne. Bien sûr chaque commune y est représentée avec toutes les
informations utiles.
Après La Ferrière sur Risle en 2006,
c'est à Saint Marcel que se sont déroulées le 24 juin 2007
Les secondes Floralies départementales.
Concours entre 20 communes lauréates des villages fleuris et Marché
de fleurs.
Beaumont le Roger, grâce à ses jardiniers qui ont présenté dans un espace
de 25 m2, l'abbaye au milieu de nombreuses plantes avec représentation de
la Risle et création d'un bassin avec eau et poissons, a obtenu une très
belle seconde place derrière Bernay.
C'est donc dans à Bernay qu'auront lieu les troisièmes Floralies. |
Les ruines de l'ancien prieuré de la
Trinité (XIè) visibles de la route, se dressent sur une terrasse à laquelle on
accède par une rampe sous un porche.
https://actu.fr/normandie/beaumont-le-roger_27051/video-labbaye-beaumont-roger-vue-ciel-grace-un-drone_16340276.html
https://www.cparama.com/forum/beaumont-le-roger-abbaye-ruinee-t28109.html
https://www.abbayes-normandie.com/abbaye/prieure-de-la-sainte-trinite-beaumont-le-roger/
L'église
Saint-Nicolas (XIV et XVIè) gravement endommagée par les bombardements a été
restaurée, vitraux anciens des XVè et XVIè S et vitraux modernes. Cette
église, outre la riche statuaire qu'elle renferme est la seule du département à
posséder un Jacquemart. Architecture renaissance. L'automate Régulus en bois et
fer forgé de 1826 est situé dans le haut de la tour-clocher. Il a été créé par
Charles Etienne Martin, horloger natif de
Saint Aubin le Guichard.
Prieuré de la Sainte Trinité
(XIIè et XIIIè). Ruines du Prieuré, murs de soutènement formant
un large couloir.
-- Histoire de
Beaumont
-- Famille de
Boisgelin
--
Le Prévost
-- Le Duc de
Bouillon
-- Mac Mahon
-- La Forêt de
Beaumont
--
Chapelle Saint Marc
--
http://tourisme.bernaynormandie.fr/wp-content/uploads/2020/06/Autour-de-Beaumont.pdf
--
La Verrerie de Beaumont-le-Roger
NOUVEAU
Les origines de Beaumont remontent fort loin
puisque des pointes de silex servant à armer des harpons et trouvées à
"Vieilles" (ancienne paroisse réunie à Beaumont en 1825) attestent de la présence de l'homme sur notre sol
dès l'âge du Renne. -
Histoire :
Un sanctuaire rural (Fanum de Saint Marc) et de nombreux
camps encore visibles en forêt prouvent que le territoire de Bellus Mons
Rogerii (XIè S.), Belmons (Charte de Henri II, pour Bernai),
Belmont (dotalitium ducissæ Judith), Belmont le Rogier (Roman de Rou) - comme on
disait alors - fût bien connu de nos pères à l'époque gallo-romaine (Vè et VIè
S).
La ville prit
le nom de BEAUMONT LE ROGER en souvenir du fils de
Onfroy de Vieilles :
Roger de Beaumont, seigneur du XIè
siècle, conseiller de Guillaume le Conquérant et régent du Duché pendant la
conquête, qui amena la prospérité dans la localité. Il fit construire une
forteresse et entoura de murailles le "Bourg Dessus", contigu à son château et fit en même temps bâtir
l'église Saint Nicolas.
En 1080, il fonda la
collégiale de Beaumont en l'honneur de la Sainte Trinité dont
les ruines majestueuses situées à flanc de coteau, dominent la Vallée de la
Risle. Philippe d'Harcourt alors doyen, (vers 1140), aida à transformer la
collégiale en prieuré de l'abbaye du Bec.
Vers
1094, Roger, fatigué se retira à Préaux et y mourut vers l'âge de 80 ans. C'est
Robert, comte de Meulan, fils aîné de Roger qui hérita du domaine de Beaumont.
Beaumont
appartint plus tard à Robert d’Artois dont les conseils au roi d’Angleterre
Edouard III furent à l’origine de la guerre de Cent Ans. Charles-le-Mauvais, roi
de Navarre, a été le dernier possesseur du château qui fut détruit en 1378 par
ordre de Du Guesclin.
A la fin de XVIème siècle, la ville souffrit des guerres de religion.
Baillage et Vicomté de Beaumont le Roger, Vicomté du Neubourg.
Archives Départementales de l'Eure :
http://archives.cg27.fr/pleade/toc.xsp?id=FRAD027_0000guide_9_tt4-11&fmt=tab&base=fa&idtoc=FRAD027_0000guide9-pleadetoc&n=2&ss=true&as=&ai=&search=not
Beaumont était une ancienne
vicomté du grand bailliage d'Evreux où fut, comme dans toutes celles
de ce ressort, érigé un bailliage secondaire.
Ce bailliage très étendu comptait dans
son ressort près de cent paroisses réparties entre les sergenteries
de Beaumont, du Neubourg, d'Ouche, de Vieilles et de
Villez-sur-le-Neubourg. Deux vicomtés en relevaient : Beaumont et Le
Neubourg.
Le bailliage de Beaumont fut inclus dans
le comté d'Evreux échangé en 1651 avec le duc de Bouillon. La
vicomté de Beaumont fut supprimée peu après. Celle du Neubourg
subsista mais les juges de Beaumont et ceux du Neubourg étaient les
mêmes. Ils étaient pourvus de leurs offices par le duc de Bouillon
pour les cas ordinaires et par le roi pour les cas royaux.
Il y avait au Neubourg une haute justice
qui était une ancienne juridiction locale. L'importance du trafic
marchand qui se faisait dès le Moyen-Age dans cette ville en avait
vraisemblablement créé la nécessité. Ses attributions nous sont
connues par ce qu'on appelle le "petit coutumier du Neubourg", tarif
d'amendes et recueil de droit et de procédure, compilé au XVe
siècle. Il concerne principalement l'organisation des foires et
règle la façon de juger sans délai les rixes et incidents qui
pouvaient survenir à la faveur des rassemblements importants
qu'elles provoquaient, ainsi que les différends entre vendeurs et
acheteurs. Ce document révèle une compétence très étendue, y compris
au criminel.
Lorsque les foires du Neubourg eurent relativement
perdu de leur importance économique, l'apaisement de la situation
politique et l'évolution de la société et des échanges aidant, les
privilèges du seigneur du Neubourg perdirent de leur utilité. A
partir du XVIe siècle le bailliage secondaire de Beaumont lui reprit
peu à peu toutes ses attributions en matière de procès criminels et
de cas royaux.
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http://archives.cg27.fr/pleade/toc.xsp?id=FRAD027_0000guide_9_tt3-131&fmt=tab&base=fa&root=&n=&qid=&ss=&as=&ai=&idtoc=FRAD027_0000guide9-pleadetoc&n=2&ss=true&as=&ai=&search=not
Haute-justice de Grandmont.
- Haute-justice d'Harcourt pour le siège de
Beaumesnil.
- Baillage et vicomté de Beaumont-le-Roger
pour le siège de Beaumesnil (XVIe-XVIIIe s.).
- Tables alphabétiques des minutes.
- Répertoires.
- Registre des inventaires
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1729 à 1789 - onze famines
terribles, dont plusieurs durèrent trois ans, désolèrent la France... (page 407) c'était le
pacte de la famine... Jean Charles Guillaume Le Prévost -- (né le 24 novembre 1726
à Beaumont le Roger)
alors avocat, fût arrêté le 17 novembre 1768 quand il en fit les
révélations pour
dénoncer le Pacte de la Famine.
, il passa par la Bastille, la forteresse de Vincennes, puis Charenton
et enfin Bicêtre... Louis XV mourut et Louis XVI monta sur le trône... Le 14
juillet 1789, il était à Bercy et aperçut de la fumée noire sur le faubourg
Saint Antoine. C'était la Bastille qu'on prenait.
Il recouvra la liberté le 5
septembre 1789 grâce aux récents décrets et à la sollicitude du ministre, le
comte de saint-Priest
et se retire à Bernay. Il meurt en décembre 1823.
Dans la Notice Historique sur Beaumont le Roger,
page 408, H.Saint-Denis reprend un article du Magasin Pittoresque qui
rapporte les conditions d'incarcération abominables de Le Prévost...
Jean Charles Guillaume Le Prévost né le 24 novembre 1726
à Beaumont le Roger, (alors avocat,
fût arrêté le 17 novembre 1768 .../...). Il
a été baptisé le 25 nov 1726. Il est le
fils de Me Guillaume Le Prévost, procureur au siège de Beaumont, et de
Marie Marguerite Duval.(page 352)
Me Guillaume Le Prévost de Beaumont était
en mars 1724, procureur du roi en la vicomté et demeurait Beaumont (page
350)
|
En 1776, le
prieuré valait encore de 20 à 25.000 livres de rente à l'abbé de Pernon qui en
était titulaire. Ces bâtiments furent dévastés pendant la révolution et
transformés, en 1820, en une manufacture de draps qui fut à son tour abandonnée.
La démolition reprit son œuvre, la tour fut abattue avec les voûtes, et rien
n'eût été épargné, si l'Etat n'eût pas acheté ce qui restait encore debout.
En 1788, Claude
DUBUS est
Notaire du Roy, Garde Notes héréditaire aux Baillage et Vicomté de Beaumont le
Roger pour le siège de Beaumesnil en dépendant. En 1797 il semble être titulaire
de l'étude de Beaumesnil : Notaire public au département de l'Eure à la
Résidence de la commune de Beaumesnil, pourvu de patente.
La Paroisse de Vieilles : -
http://le50enlignebis.free.fr/spip.php?article17962#mode2 -
Pierre Nicolas HERVIEU, -
Pierre Nicolas HERVIEU - Notaire honoraire, ancien Juge de Paix, né à Combon Eure
le 5 décembre 1820, décédé à Lisieux le 21 juillet 1898, avait le désir d'écrire
l'histoire de cette ancienne paroisse. En son souvenir, sa famille réalise son
souhait en écrivant : "Une Commune Normande Sous l'Ancien Régime".
Dans la paroisse de Vieilles, il existait depuis fort longtemps une
Verrerie Royale, son histoire est retracée ici : La Verrerie de Beaumont-le-Roger
- De nos jours, le lieu est consacré à la détente, les propriétaires en ont fait
un superbe gîte : Gîte Le Cellier – La Verrerie
https://www.gites-de-france-normandie.com/location-vacances-Gite-a-Beaumont-le-roger-Eure-27G1048.html
En 1825, la paroisse de Vieilles, appartenant auparavant aux
seigneurs de Beaumesnil, est rattachée à Beaumont le Roger. Sur ce territoire,
se trouve le domaine du Hom, très belle construction du 16è siècle. Les
occupants de ce domaine furent les familles Viard, Damours, Dupont-de-l'Eure,
c'est ce dernier qui vend en 1826 le domaine à
Monsieur de Clercq.
Le livre de
Christian Juin : " Chasse à Courre en Forêt de Beaumont-le-Roger " édité en 1999
aux Éditions Page de garde, dans la collection - L'Histoire locale illustrée
décrit ce domaine qui abrita les équipages de Chasse à Courre biens connus dans
la région.
Beaumont Le
Roger à beaucoup souffert au cours de la dernière guerre : trente deux
bombardements ont rasé 40% de ses maisons et détruit partiellement l'Eglise
Saint Nicolas.
Après la
guerre, il a fallu reconstruire, une nouvelle voie est créée : c'est l'actuel Boulevard De Boisgelin, en hommage à
Georges De Boisgelin, fils de Louis, un des
frères de Bruno, mort au combat à 28 ans en 1944.
Mais qu'était donc cette famille De Boisgelin
qui a tant marqué la vie de Beaumont le Roger ? Une réponse nous est apportée par l'excellent hebdomadaire "L'Eveil
Normand" dans son édition du 22 mars 2006 sous la plume de Véronique Couvret,
dont voici un résumé
(enrichi de quelques recherches généalogiques...
(une inscription gratuite est requise
http://geneanet.org ,
inscrire le nom recherché dans la fenêtre Patronyme et Beaumont-le-Roger
pour la commune, et Valider
)
Il faut remonter à
la guerre de 1870 qui opposait Français et Prussiens. A cette époque, on trouve
un comte et une comtesse de Boisgelin qui résident dans le château de Beaumont
et possèdent une grande partie des terres de Beaumont dont la forêt reçus en
héritage par la comtesse, née Berthe de Clercq (Declerc- de Clerque ) et une place porte son nom.
La forêt a été vendue à M de Clerque par les Rohan, héritiers des Bouillon peu
après la Révolution.
Declercq et Lefebvre - Boucher à Paris
:
C'est sous cet intitulé que se présente (nt) le (les)
propriétaire (s) de la Forêt dans le cadastre du Noyer-en-Ouche en 1834 -
Quelques notes... tirées de la Notice
Historique de Beaumont par H. Saint Denis, 1888.
9 dec 1713 : Déclaration de Catherine Lepic.../... à Godefroy
Maurice de la Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, vicomte de Beaumont
(page 345)
25 juillet 1721: mort de Godefroy Maurice de la Tour d'Auvergne,
comte d'Évreux, seigneur de Beaumont le Roger, il fut inhumé à Saint
Taurin d'Évreux. Il avait épousé le 20 avril 162, Marie Anne Mancini,
nièce du cardinal de Mazarin, morte le 21 juin 1714, dont il laissa
Emmanuel Théodose ; Frédéric Jules, prince d'Auvergne ; Henri Louis,
comte d'Evreux ; et plusieurs filles. (page 349)
17 avril 1730 : Mort de Emmanuel Théodose de Bouillon, seigneur de
Beaumont le Roger, ) l'âge de 63 ans. Il avait épousé :
1°
le 1er avril 1696, Marie de la Trémoille, qui mourut le 5 mars 1717.
2°
le 4 juillet 1718,Louise LeTellier de Barbezieux, morte en couches le 4
juillet 1719.
3°
le 16 mai 1720, Anne de Simiane, morte en couches le 8 août 1722,
4°
Louise Françoise de lorraine-Guise
1730 : Charles Godefroy, son second fils du premier lit, né le 11
juillet 1706, lui succéda en 1730, dans ses terres ainsi que dans sa
charge de grand chambellen de France. (page 359)
1734 : (page 364) .../... Charles Godefroy de la Tour d'Auvergne,
duc souverain de Bouillon, d'Albret et de Château Thierry, comte
d'Auvergne, d"Evreux et du Bas-Armagnac, baron de la Tour Montgaçon,
Cassillac et Oliergues, etc..., pair et grand chambellan de France,
gouverneur et lieutenant général pour le roy du haut, bas pays, présent en
son château d'Evreux .../...
24 octobre
1771: Mort de Charles Godefroy de Bouillon à Montaler (page 416),
Il avait
épousé le 1er avril 1724 Marie Charlotte Sobieska, veuve du prince de
Turesne, son frère aîné, dont il laissa
Godefroy Charles Henri né le 5 janvier 1728 qui lui succéda et
Louise Jeanne qui épousa Hercule Mériadec de Rohan-Guémenée. (page
416)
Godefroy Charles Henri fut colonel-général de la cavalerie en 1740, grand
chambellan en survivance en 1748. Il avait épousé le 27 novembre 1743 Louise Gabrielle, fille de Louis, prince de
Lorraine, sire de Pons. De ce mariage naquirent quatre enfants dont deux
moururent en bas âge. (page 417)
En 1789, une demande est faite au Duc de Bouillon pour abattre les restes
de la porte de ville. Le 14 juillet 1789, le duc de Bouillon présidait une
assemblée de la noblesse, réunie à son château de Navarre, près d'Evreux.
(page 437),
Godefroy de Bouillon donne le 23 sept 1791, à la commune de Beaumont, les
Halles, anciennes audience et prison de Beaumont.
En
décembre 1817, Son Altesse le prince de Mont-Bazon, héritier des princes
de la maison de Bouillon, réclame la propriété des Halles (page 529)
Une
autorisation fut donnée par la ville de Beaumont, le 6 août 1821, au
prince de Rohan, d'établir deux nouvelles routes dans notre forêt, afin de
remplacer celles qui existaient, dont la raideur rendait la circulation
difficile.(page 531)
En
1827, MM Declerq et Lefebvre, figurent comme étant propriétaires de
la forêt, (page 534)
En
1834, M. Declerq, propriétaire de la forêt, contribue pour une large part
à la reconstruction du Pont aux chèvres, dont le devis dépassait 8.000Fr |
Le comte
Alexandre Marie - de Boisgelin (1832-1910)
; (fils du marquis Edouard de
Boisgelin - 1801-1866- et Marguerite Marie Le Peletier de Mortefontaine
1809-1890 ) --
http://gw.geneanet.org/jfdutar --
a épousé le 2 juillet 1855 Berthe De Clercq
(1836-1911) ---
http://gw.geneanet.org/djoseph --------
En 1891, ils demeurent rue saint Nicolas, maison 183. (en 1896, la
maison porte le N° 170 sur la liste de recensement, Arch Dép 27, Im 12).--
Ils ont eu plusieurs enfants
: Henriette, Bruno, Louis
et Georges, ce dernier a été Maire de Beaumont le Roger.
http://gw.geneanet.org/caillotduval ou
http://gw.geneanet.org/anfkergorlay
. L'origine de la famille de Boisgelin remonte en 1196 en Bretagne, à Plédéhel,
près de Saint-Brieuc.
Berthe De Clercq est la fille de Louis François
Xavier de Clercq, chevalier et Marie Henriette Aline Françoise Ghislaine Crombez.
Leurs noms sont
gravés sur la cloche de la Chapelle
Saint-Marc bénite en 1837.
Christian Juin,
dans son livre, nous rappelle brièvement l'histoire de la chapelle Saint
Marc qui se situe à l'extrémité nord de la forêt sur la commune de Launay.
Cette chapelle fut bâtie vers 1100 et devint la
propriété du roi Saint-Louis en 1260. Elle est dite aussi chapelle de Saint
Léger des forges, ou de l'Hermitage de Saint Marc. Elle fut détruite à la
révolution.
Au début du 19è siècle, les nouveaux propriétaires
de la forêt font reconstruire la chapelle, c'est ainsi que fut bénite la cloche
en 1837.
Le comte Alexandre de Boisgelin, capitaine de la Garde mobile, fait partie des Groupes Francs qui
résistent à l'ennemi. Le 11 décembre 1870, des cavaliers uhlans tentent d'entrer
dans Beaumont et sont repoussés au niveau du camp Frémont par un groupe de
Francs tireurs dont parmi eux l'écrivain Jules Prior. L'ennemi recule et
revient le lendemain en force pour investir le Château et menace de mettre la
ville à feu et à sang. La comtesse de Boisgelin intervient alors et discute avec
l'ennemi pour lui faire entendre raison.
Mais les
Prussiens s'installent au château qui a été transformé en infirmerie et la
comtesse soigne les blessés des deux camps. Pendant ce temps le comte de
Boisgelin prépare son attaque pour libérer la ville. Il arrive avec sa troupe
vers la gare occupée par les Prussiens qui prennent peur et s'enferment dans un
bâtiment de l'autre côté du pont. Les Français y mettent le feu et les Prussiens périront
dans l'incendie. Le comte de Boisgelin n'avait plus qu'a délivrer Beaumont avec
ses hommes.
Le Château Frémont
fut construit par la famille Boisgelin vers le début des années 1800. Il est
devenu l'école Saint-Georges début 1900. .
Bruno
de Boisgelin (1859-1933) a
épousé en 1ère noce le 4 mars 1889 Augustine Madeleine Hennesy (1870-1891),
ils demeurent en 1891 au quartier de l'Abbaye, et ont eu
une fille Jeanne de Boisgelin (1890) qui a épousé
le 15 février 1913 le prince
Philippe de Caraman Chimay. Ces derniers habitent le
château de Beaumont en Belgique.
(la Princesse DE CARAMAN CHIMAY fut gérante de la
Société Agricole du Domaine de Beaumont le Roger d'après le tableau d'assemblage
des Plans composant l'Atlas des Propriétés, levés en 1847).
Ce couple :
Marie Bertha "Jeanne" de Boisgelin
et Marie Joseph Charles "Philippe" de Riquet de Caraman-Chimay
(né le 1er fév 1881 à Bruxelles, Prince de Caraman-Chimay, Bourgmestre de la
ville de Beaumont, Belgique et décédé vers 1931) a
eu un fils et deux filles : Marguerite et Hélène --
http://gw.geneanet.org/lizdegastines -- dont
Marguerite Marie
Hélène Alice de Riquet de Caraman
(29/12/1913-1/9/1990) s'est mariée le 24 août 1937 avec le comte
"Maurice"
Marie Joseph Charles de Mac Mahon
( 7è Marquis de Mac Mahon)
(1903-1954), connu sous le nom de 3è duc
de Magenta. et Fils de Patrice de Mac
Mahon (1855-1927) et de Marguerite d'Orléans (1869-1940).
Hélène Marie Josèphe de Riquet de Caraman-Chimay
(1921-2002) épousa le 24 avril 1947, le Comte Henri Hocquart de Turtot
Maurice de Mac Mahon
tient le titre de duc de Magenta de son trisaïeul :
Edme Patrice de Mac Mahon
(1808-1893) :
--
http://gw.geneanet.org/jfdutar --
http://gw.geneanet.org/mauricegar -- comte de Mac-Mahon, 1er duc de
Magenta, celui-ci s'est vu autorisé à
porter ce titre après sa victoire à Magenta en Italie, 4 mai 1859 - maréchal de France en
1859,
--
http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/biographies/files/474303.asp
--
et
homme politique, après la chute de Thiers (24 mai 1873), il fût élu Président sous la IIIè République
(24/5/1873 - 30/1/1879)
et eu le duc de Broglie comme Premier ministre.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrice_de_Mac_Mahon
Pour les amoureux de l'histoire :
Patrice Edme de Mac Mahon (13/7/1808-17/10/1893), Président de la
République Française est fils de :
Maurice François de Mac Mahon (1754-1831) et Pélagie de Riquet.
Maurice est fils de
Jean Baptiste de Mac Mahon (1715-1775) Marquis d'Eguilly, et Charlotte Le Belin. Jean
Baptiste est né le 23 juin 1715 à Limerick, Irlande, et décédé le 15 oct
1775 à Spa, Belgique. Il a été Docteur en médecine et s'est fixé en
France. Il est fils de
Patrice de Mac Mahon
né vers 1680, marié en 1709 avec Marguerite O'Sullivan
née vers 1690.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_de_Mac_Mahon
http://gw.geneanet.org/fraternelle --
Essai sur la descendance de Louis IX, Roi de France, dit St Louis :
http://gw.geneanet.org/genroy -- |
Blason de Mac Mahon |
Deux noms célèbres qui ont marqué l'histoire de l'Irlande et qui
rappelleront des souvenirs de voyage... petit aperçu sur le net, et bien
d'autres encore...
http://www.linternaute.com/histoire/histoire-de-l-irlande/irlande.shtml
http://www.azurever.com/grande-bretagne/irlande/histoire-culture-irlande.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Irlande
Pélagie de Riquet (1769-1819) est
fille de Louis Riquet (1731-1808), Marquis de Caraman et de Marie
Charlotte Eugénie de Bernard de Montessus (1739-1819), qui se sont mariés
le 30 août 1763 à Notre Dame du Vaudreuil, Eure
--
http://gw.geneanet.org/mauricegar --
http://fr.wikipedia.org/wiki/Riquet_de_Caraman |
Marguerite Riquet - Comtesse de Caraman
Chimay - a
donné naissance à cinq enfants : Philippe, Duc de Magenta (1938-2002), Nathalie
(1939-2006), Anne (1941-2003), Patrick ou Patrice (2003- ...) et Véronique
(1948-...). ---.
http://gw.eneanet.org/dynasties ---
|
La Forêt
qui porte aujourd'hui le nom de Beaumont était autrefois désignée sous le nom d'Utica ou Occa : forestœ quœ
vocatur Occa, tel qu'il est mentionné dans une chartre de Roger de Beaumont.
Le nom d'Ouche, en latin Utica, a été donné à une
source à Saint-Evroult, et à l'ensemble forestier s'étendant de Beaumont le
Roger à Breteuil et à Saint-Evroult. L'archidiaconé d'Ouche était une des trois
grandes subdivisions de l'ancien diocèse d'Evreux comprenant sept doyennés :
ceux d'Ouche, de Conches, de Lyre, de Breteuil, de Nonancourt, de Verneuil et de
l'Aigle. Le doyenné d'Ouche rassemblait autour de la Barre-en-Ouche quarante
quatre paroisses au sud de Bernay.
Une description de la forêt d'Ouche vers le XIè S. pages 19 et 20 dans
un article <<Perception et exploitation d'un espace forestier : La Forêt de
Breteuil>> sur le lien :
====
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medi_0751-2708_1990_num_9_18_1165
======
La portion de l'Evrecin, comprise entre la rive gauche de la Risle et la rive droite de la Charentonne
faisait partie de la vaste contrée connue sous le nom de Pays d'Ouche (regio
Uticensis).
Ainsi le nom de Pays d'Ouche
provient de la forêt d'Ouche ou de S.Evroult (saltus Utensis). Cette forêt
paraît s'être étendue jadis depuis la source de la Charentonne (Uticis fons)
jusqu'à son confluent avec la Risle. (Notice Historique sur
Beaumont-le-Roger de H. Saint-Denis, 1888).
En 1750, (page 386) la forêt de
Beaumont-le-Roger avait une étendue de 6.248 arpents, il y avait 3450 arpents de
taillis. Cette forêt, jusque là divisée en deux garderies, la grande et la
petite, fut confiée à trois gardes le 12 février 1750 : Robert Billard de
Grosley -
Robert BILLARD - Adrien Philippes de Beaumontel, Louis Simon Lallemant qui résidera en
la paroisse de Gouttières ou en celle de Chastellier-Saint-Pierre
La forêt de
Beaumont, actuellement propriété privée de 3700
ha propose de nombreuses balades dans le calme de la nature en empruntant les
sentiers de randonnée qui la traversent. (Allées
forestières interdites, privées).
Consultez O T de Beaumont le
Roger.
Recherches sur Robin Godin
Dans la Notice Historique sur Beaumont le Roger par H.Saint-Denis, dont la première édition date de 1888, à la page184
:
un
passage du "Coutumier des Forêts de Normandie", écrit au
commencement du XVème siècle fait état d'un certain Robin Godin,
sergent fieffé du parc et du bost Guillaume en la ville de Beaumont le Roger...
il avait le privilège de prendre
du bois sec pour son chauffage... au bois du Bost Guillaume... Il était tenu de
verser au roi, chaque année, six sols pour choucage.
A la page 367de ce même ouvrage : le 22 novembre 1732, Charles de
Boislévêque, écuyer, seigneur de Faverolles et des Ifs, colonel des dragons
de France, avoue tenir
« une sergenterie noble et héréditaire appelée
sergenterie du Parc et du Boisguillaume de Beaumont-le-Roger, qui
s'étend sur les paroisses de Beaumontel et Saint Léonard du Bourg-Dessus,
anciennement plantée en bois que les propriétaires d'icelle sergenterie étaient
tenus et obligés garder, et il n'y a à présent sur les dits Parc et
Boisguillaume aucun bois et sont réduits en bruïères sur lesquelles les
habitants du Bourg-Dessus et du village de Beaumont-la-Ville ont droit et
liberté de mettre pâturer leurs vaches et veaux.../... »
A la page 426, il est fait mention d'un registre de
1778, conservé aux archives départementales, qui donne la liste des fiefs de la
Vicomté de Beaumont le Roger, nous trouvons : la sergenterie du Parc et du
Bois Guillaume. (Voir
Dans la Notice Historique de
Beaumont-le-Roger, par H Saint-Denis, éditée en 1888, à la page115, nous pouvons
situer exactement le Parc :
Nous lisons : "M Veuclin croit que c'est vers cette époque - 1253 - que
Saint Louis donna le Parc au prieuré de Beaumont. Le Parc occupait l'espace, à
cette époque presque complètement inculte, situé entre le prieuré et les
premières maisons de Beaumontel, et faisait partie de cette dernière paroisse."
Qu'elle est l'origine de ce hameau de la
commune de Le Noyer en Ouche
portant le nom de La Gaudinière, devenu La Godinière vers 1930 ?
Un Monsieur "Godin", "Gaudin", "de Godin", "de Gaudin"
serait à l'origine de ce
nom,
c'est du moins ce qu'il s'est toujours dit de génération en génération...
Les recherches que j'ai effectuées dans le célèbre
"Charpillon-Caresme"
ainsi que dans les archives départementales ne m'ont encore rien apporté...
Et si c'était lui ou l'un
des siens ?
Mystère..
nous acceptons toutes informations que vous
pourriez détenir
cliquez
Nouveau : début 2012, des éléments nouveaux
sont découverts...
Voir :
. Histoire de la Ferme de
La Godinière
|
En 1768, Le Prévost alors avocat, né à Beaumont
en 1726, est arrêté pour avoir voulu dénoncer le Pacte de la Famine.
Le Prévost
En 1865, le poète M.
Jules Prior, né le 25 nov 1821,
tonnelier de son métier, a publié chez Dentu à Paris : "Les Veillées d'un
artisan", éditées à Paris en 1866 , "Une nuit au milieu des ruines."
En 1872
débutera l'épopée de la fabrication du métier à dentelle. Eugène Malhère qui
travaille dans une fabrique de draps porte un intérêt grandissant pour la
fabrication des tissus et le pousse à observer la confection de la dentelle à la
main. Il construira son premier métier à dentelle qui sera breveté en 1884. Il présentera le métier à dentelle dit "un fil" avec division des battants à l'Exposition Universelle de 1889. En
Octobre 1890, les trois frères Malhère : Léon, Ernest, Alfred, fils d'Eugène installent à Beaumont le Roger la première usine de
fabrication du métier dans l'usine des Planchettes appartenant à la famille Haillard,
route de Bernay.
Le 11 mai 1894, ils brevettent leur métier circulaire sous le numéro 238461. Le succès sera tel, que la famille Malhère les fait fabriquer par un
industriel allemand.
En 1904, la
fabrication de la dentelle démarre dans l'usine de la rue Saint Sauveur dans les
anciens établissements Tanneries Blot. Les métiers équipant cette usine sont fabriqués aux
planchettes suivant le dernier prototype appelé métier circulaire. Le succès est au rendez vous et l'usine est
agrandie. En 1910, deux ensembles de maisons ouvrières que l'on appelle "Les
Villages" seront construites près de la
gare. Les Malhère créent leur mutuelle et une caisse versant des allocations aux
familles.
Mais la dentelle mécanique de Beaumont le Roger va souffrir de la
concurrence étrangère. Les Anglais et les Allemands menacent l'industrie locale
et la guerre qui approche aggrave les difficultés. En 1939, les frères Malhère
ferment les usines et vendent l'ensemble à l'administration des monnaies. Ce
seront 350
femmes et 30 hommes sur le site de la rue saint sauveur, plus 90 hommes sur le
site des Planchettes, soit au total 470 personnes qui seront licenciées.
Aujourd'hui, Claude Malhère, arrière
petit-fils de l'inventeur essaie de pérenniser la mémoire de son aïeul. Après de
nombreuses recherches sur l'histoire du métier à dentelle, et avoir recueilli
les témoignages d'anciens ouvriers de l'usine, Claude Malhère a réalisé
plusieurs expositions. Il espère pouvoir rassembler le résultat de ses
recherches dans un ouvrage pour que l'histoire du métier à dentelle ne se perde
pas.
La fabrique du métier
à tisser de Beaumont le Roger a été présentée à l'Office de Tourisme de Beaumont
le Roger grâce à M. Claude Malhère et la collaboration de Madame
Jacqueline Le Guell,
L'exposition s'est tenue du 1er mai au 1er septembre 2007.
Depuis, M. Claude Malhère est disparu et
Madame Le Guell a transmis sa collection aux Musées de Conches et Château de
Martainville.
Seconde guerre Mondiale.
Beaumont le Roger a subit de nombreux dommages
à cause de la proximité du champ d'aviation...
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/un-documentaire-ressuscite-beaumont-le-roger-l-antre-de-l-aviation-allemande-03-11-2020-8406353.php
-
https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/eure/ciel-occupation-quand-as-luftwaffe-debarquent-beaumont-roger-1880866.html
https://nlroc.forumactif.org/t1104-terrain-d-aviation-de-beaumont-le-roger
https://www.ansa39-45.fr/dossiers.htm -
https://www.eure.gouv.fr/contenu/telechargement/16292/113205/file/137+Les+ae%CC%81rodromes+allemands+enherbe%CC%81s+de+la+Seconde+Guerre+Mondiale+dans+l
https://www.anciens-aerodromes.com/?p=25036
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A
voir dans le Canton de Beaumont-le-Roger :
La Ferme du Val Gallerand
Grosley sur Risle : Base de Loisirs -
cliquez
A Grosley-sur-Risle,
a été fondée une Maison de Repos et de convalescence inaugurée le 1er juillet
1931 par Camille Blaisot, Ministre de la Santé Publique. Cet établissement a été
fondé par l'Association des Comédiens Combattants, fondée en Janvier 1921
et reconnue d'utilité publique par décret du 22 décembre 1925. L'association
était alors présidée par René Alexandre, Sociétaire de la Comédie Française.
Elle réunissait alors 650 adhérents et comptait parmi ses
membres : 1 Officier de la légion d'Honneur et 24 Chevaliers, 36 Médailles
Militaires, 238 Croix de Guerre, 351 Citations.
La
Verrerie Royale de Beaumont-le-Roger Nouvelle page
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