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La Ferme de La Godinière
27410 Le Noyer en Ouche

 

dernière mise à jour de cette page : 16.09.2023

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Famille   Loisel  -  Lesur

Radepont  -  Eure  -  Normandie

 

Page en cours de rédaction

 

Cette page fait suite à l'histoire de  Radepont 

 

 

   Généalogie de la Famille Loisel-Lesur

 

Généalogie Loisel sur Généanet : https://gw.geneanet.org/renelesur_w?lang=fr&m=S&n=loisel&p= -

+++

+ Pierre LOISEL &   Anne HEBERT

++++ Jean LOISEL 1688-1738 &1708   Magdelaine MINET 1693-1743

+       +++ Jean LOISEL 1710-1737 &1732   Marie BRETEUIL 1705-1776

+              +++ Jean LOISEL †/1797 &1774   Marie Marguerite DUVAL 1749-1797/

+                     +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1777-/1863 &1797   Marie Madeleine DEQUINEMARE 1775-/1863

+                            +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1806-1863 &1837   Agathe Félicité BOUTEILLER 1811-1891

+                                   +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1806-1863 &1837   Agathe Félicité BOUTEILLER 1811-1891

+                                          +++ Pierre Jules LOISEL 1851-1922/ &1874   Elise Désirée BRUNEL 1852-/1921

+                                                 +++ Jeanne Ismérie LOISEL 1886-1975 &1920   Edgard Yves "René" Olivier LESUR 1891-1938

+++                                                                                                                               +++  ... Marcel LESUR

+

++++++++++++++++++++++++++++

Généalogie Lesur sur Généanet :  https://gw.geneanet.org/renelesur_w?lang=fr&m=S&n=lesur&p=

+++

+Jean LESUR 1593-1683 &1638 Jeanne JUPIN 1618-1683

++++Jean LESUR 1649-1721 &1671 Jeanne LEFEBVRE 1651-1712

+       +++Michel LESUR 1682-1755 &1703 Marguerite HARDY 1681-1743

+              +++Michel LESUR 1717-1786 &1751 Marie Angélique MONNOYE 1727-

+                     +++François Éléonore LESUR 1754-1844 &1787 Marie Magdeleine MUTEL 1758-1835

+                            +++François Théodore LESUR 1799-1860 &1825 Félicité Geneviève SAAS 1802-1852

+                                  +++Théodore Auguste LESUR 1830-1903/ &1853 Catherine Clémentine MUTEL 1832-1890

+                                         +++Delphin LESUR 1865->1920/ &1890 Alphonsine "Emélie" RIAUX 1870-1958

+                                                +++Germaine "Renée" Solange Rachel LESUR 1893-1942 &1911 Léon Jules LESUEUR 1887-1936/

+                                                +++Edgard Yves "René" Olivier LESUR 1891-1938 &1920  Jeanne Ismérie LOISEL 1886-1975

+                                                +++

+                                                       +++Marcel René Jean LESUR 1922-1999 &1948 Alice Germaine Albertine SAINT PIERRE 1924-1989

+                                                              +++René Marcel Gérard LESUR 1950 &  Annie Hélène Suzanne HACHETTE

+                                                              +++Jacques Roger Jean LESUR  & Yvelise Clotilde Lucienne DUVAL

+                                                              +++Patrick Louis Bernard LESUR

+                                                              +++Brigitte Catherine Clothilde LESUR  &  Rémy Jean Eugène NEVEU

+                                                              +++Maud LESUR  & Michel TURQUIER

 

+                                                        +++Lucette Madeleine LESUR 1924-2012 &1949 Roger Henri LE MINOUX 1918-2006

+                                                               +++Christian LE MINOUX  & Annie BLANCHARD

+                                                               +++Patricia LE MINOUX   & Jeff YELNIK

+                                                               +++Maryline LE MINOUX & Christian MAZZUCHINI

+

+                                                        +++Marguerite Thérèse LESUR 1926-2003 &1948 Jacques Gontran Louis COURTOIS 1926-2007

+                                                               +++Claude Jacques Roger COURTOIS

+++

 

René  LESUR

 

 

Le Zouave

Edgar Yves René Olivier LESUR

1891 - 1938

 

Né le 4 Octobre 1891 à La Neuville Champ d’Oisel

 

 

+

Photos Christian Le Minoux        LESUR Edgard        Etude René Lesur  2023.01.27

                                           -  I.  LE  ZOUAVE  -

 

LESUR Edgard
octobre 1915 à droite

 Grand-père maternel de Christian :

Lucette fille de

Edgard Yves Lesur René et

LOISEL Jeanne

 

 

 

 

Sur la carte du 15 octobre 1915,
envoyée à Mme Amélie Lesur
par Edgard Lesur (Emelie Lesur)
2è Reg de Zouaves,

Nous distinguons 2 agrafes…

 

 

Le Ruban de la Médaille
d’Edgard Lesur était
probablement Bleu-ciel…
sur le modèle suivant :

 

Avers

 

Revers

Recrut Rouen Sud classe 1911- Edgard Yves René Olivier Lesur Mle 1497- 1m68-

Incorporé le 10 octobre 1912 au 72è RI –

passe au 3è Reg de Zouaves  -- on peut penser qu’il passe début 1913, part au Maroc et revient avant le 31 décembre 1913 - 
puis passe ensuite au 18è Escadron du Train, pas de date –

 

Passe au 2è Regt de Zouaves le 4 août 1914,

Prisonnier le 28 août 1914 à Dommery Ardennes – Interné à Orhdruf.

Carte du 14 octobre 1915 : expédiée par Edgard Lesur, 2e Reg de Zouaves,
KRIEGSGEFANGENENLAGER    Orhdruf. J. Th. (Allemagne)

Rapatrié le 14 janvier 1919 -     Passé au 74è RI le 18 mars 1919

 

Réformé définitivement le 19 août 1919 pour raccourcissement de 2 cm du
bras droit séquelle de fracture de l'humérus droit -

Médaille Coloniale agrafe Maroc, blessé le 28 août 1914 à Dommery Ardennes –

-Voir l’article du Forum 14-18 JMO qui parle de la division marocaine à laquelle appartenait le 2ème zouaves avec cartes.
Campagne contre l'Allemagne du 2 avril 1914 au 19 août 1919

Décédé le 18 mars 1936

 

 

Cette médaille commémorative universelle, appelée Médaille coloniale et récompensant, à l’aide d’agrafes distinctes, les services militaires résultant de la participation à des opérations de guerre dans une colonie ou dans un pays de protectorat, sera créée par l’article 75 de la loi de finances du 26 juillet 1893.

Dès l’origine, il est prévu qu’elle puisse récompenser, avec effet rétroactif, des opérations militaires coloniales antérieures à sa création.

Elle était alors décernée par le Président de la République, sur proposition des ministres de la Guerre, de la Marine et des Colonies. La médaille était offerte par l’État, mais, à partir de l’année 1920, elle ne sera plus « remise gratuitement aux ayants droit dont les titres ont été acquis après août 1914. »

 

RUBAN   Largeur de 36 mm.
Bleu ciel avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2 mm pour les latérales.

 AGRAFES      L’on dénombre près de 112 agrafes, dont seulement 50 sont officielles. Leur port sur le ruban n’est pas limitatif.

 

 MAROC 

Agrafe créée par décret le 28/04/1914 : ( J.O. 02/05/1914 ) - Art. 1er. — La médaille coloniale avec agrafe « Maroc » est accordée :
1° A tout militaire et à tout goumier algérien ou tunisien ayant fait partie des troupes d'occupation du Maroc pendant deux mois au moins, entre le 20 juillet 1912 et le 31 décembre 1913.

Sur la photo, nous voyons bien les raies verticales, et à l’horizontale, il semble y avoir 2 agrafes… à quoi correspondent-elles ?

On ne peut se prononcer sur la couleur du ruban, seule la description par le texte et les dates nous permettent de dire que c’est le bleu ciel.

 

Il existe une autre médaille : Qu’elle est la bonne ?  
Je pense la première au ruban bleu d’après les descriptions…

 

La Médaille commémorative du Maroc a été créée par la loi du 22 juillet 1909, en vue de récompenser les troupes qui, aux ordres du futur maréchal Louis Lyautey, furent engagées dans les opérations de pacification effectuées de 1907 au 20 juillet 1912, date de la promulgation du traité de protectorat du Maroc.
La Médaille commémorative du Maroc récompensait les militaires, marins, indigènes, les personnels de la marine, les fonctionnaires civils ainsi que les personnels des sociétés de secours aux blessés militaires ayant pris part aux opérations militaires de pacification, ou contribué à la défense des propriétés sur tout le territoire marocain.

+

Elle fut remise avec un diplôme à 63 200 titulaires.

Remarque : les opérations effectuées en 1915, puis de 1925 à 1926 pour écraser dans le massif du Rif la révolte des tribus conduites par le chef nationaliste Abd El-Krim, furent récompensées par l’attribution de la Médaille coloniale avec les agrafes " Maroc 1915 et Maroc 1925-1926 ".

 

RUBAN Largeur de 36 mm.
Vert avec trois raies verticales blanches, de 7 mm pour la centrale et de 2 mm pour les latérales.

  

AGRAFES

 Quatre agrafes en argent, de style oriental :

  – CASABLANCA décernée aux marins et soldats embarqués à destination de cette ville du 5 août 1907 au 15 juin 1909 ;

  – OUDJDA décernée pour les opérations effectuées entre le 29 mars 1907 et le 1er janvier 1909 ;

  – HAUT-GUIR décernée pour les opérations effectuées entre le 6 mars et le 10 juin 1908 et celles menées du 15 août au 7 octobre 1908 ;

  MAROC décernée pour diverses opérations effectuées entre le 23 février 1910 et le 19 juillet 1912.

 

INSIGNE : Médaille ronde en argent, du module de 30 mm.
Gravure de Georges Lemaire.

Sur l’avers : l’effigie de la République casquée et couronnée entourée de la légende     REPUBLIQUE  FRANÇAISE.

 

Sur le revers : l’inscription  MAROC  surmontait des attributs militaires rappelant la collaboration des troupes de l’armée de terre et de la marine.
      
               

La bélière était formée de deux branches de laurier surmontées d’un croissant.

 

Carte envoyée le 14 octobre 1915

 

Edgard Lesur est allé au Maroc avant la déclaration de la guerre en 1914, pourquoi ?

 

Essayons de revoir l’histoire et tenter de comprendre
le fonctionnement entre ces régiments au Maroc et en France

 

1908-1912: Campagne du Maroc     

-   https://fr.wikipedia.org/wiki/Campagne_du_Maroc

  

La campagne du Maroc, aussi appelée conquête du Maroc, pacification du Maroc, ou guerre du Maroc, est une guerre coloniale militaire et politique française amorcée sous la responsabilité du premier résident général français au Maroc Hubert Lyautey, alors général, pendant le règne du sultan Moulay Abdelaziz.

Elle vise à combattre les résistances marocaines à l'établissement du protectorat français au Maroc.

Les premières batailles de la campagne française de lutte contre les résistants marocains débute en 1907 avec l'insurrection des Chaouïa le 30 juillet qui sera suivie du bombardement de Casablanca .

  

Contexte

L’Empire chérifien a cessé d’exister depuis que la conférence de Madrid de 1880 a placé le royaume sous contrôle international. Militairement, le pays s’est effondré dès 1844, au lendemain de la bataille d’Isly perdue face à la France qui depuis, cherche à étendre sa domination sur le pays. Elle se heurte aux ambitions concurrentes d'autres puissances européennes, à la volonté d’indépendance du sultanat et aux résistances des populations.

 

Le 31 mars 1905 survient le « coup de Tanger ». Cette initiative de l'empereur d'Allemagne Guillaume II va précipiter la mainmise de la France sur l'Empire chérifien ; ce qui permet à la France de rallier à ses ambitions le Royaume-Uni et le Royaume d'Italie.

La conférence d'Algésiras place l'économie marocaine sous le contrôle franco-espagnol et enfin le coup d'Agadir (1911), qui voit l'Allemagne laisser le champ libre à Paris, ouvre une voie diplomatique et géopolitique. Les divisions internes au sultanat entre Abd al-Aziz du Maroc et Abd al-Hafid favorisent l'ingérence étrangère.

 

Le traité de Fès, le 30 mars 1912, est le préambule de la présence légale française au Maroc sous la forme d'un protectorat.

À cette date, la France occupe déjà l'est du Maroc d'Oujda à Figuig jusque Guercif et Tafilalet à l’intérieur du pays, et la côte atlantique, de Mogador à Rabat jusqu'à la plaine du Gharb (nord-ouest) outre une série de postes échelonnés entre Rabat et Fès et les confins algéro-marocains considérés comme base arrière de l'avancée des troupes coloniales.

  

Déclenchement

Des sentiments anti-français se développent au sein des villes marocaines depuis la signature du traité d'Algésiras (1906), qui avait pour objet le Maroc, un des rares pays africains libres de l'influence des puissances européennes.

Le sultan Moulay Abdelaziz est soutenu par les puissances hostiles à la France notamment par le Reich.  En mars 1907, le docteur Émile Mauchamp est assassiné à Marrakech, soupçonné par la population d'être un agent espion de la France.
 
En représailles, les Français chargent la division d'Oran du général Lyautey d'occuper Oujda (le 10 décembre 1907) et la région de la Chaouïa (à l'ouest). D'autres troubles émaillèrent l'année 1907 et ne purent être évités malgré les avertissements de Jean-Claude-Lazare Malpertuy, consul français.

 

Le 7 août 1907, c'est le bombardement de Casablanca.

 

Avec l'aide de Thami El Glaoui (pacha de Marrakech), Abd al-Hafid se proclame alors sultan du Maroc et destitue son frère aîné Moulay Abdelaziz qui, accusé d'être trop conciliant avec les Européens, a été renvoyé et chassé par la population de la Chaouia.

En 1911, Abd al-Hafid, qui contrôle de plus en plus mal l'intérieur du pays, se retrouve assiégé à Fès par des soulèvements populaires et sollicite l'aide française. Le général Moinier qui, le 23 juin, a mis en déroute Maa El Ainine à la tête d'une armée de 23 000 hommes, libère le sultan.

La situation est irréversible et aboutit au traité de Fès du 30 mars 1912 qui fait du Maroc un protectorat français, un régime de tutelle mais dont le sultan et le makhzen sont maintenus comme éléments symboliques de l'Empire chérifien. Moulay Abd al-Hafid abdique en faveur de son demi-frère Moulay Youssef.

  

Etapes de la Guerre

Les négociations franco-espagnoles aboutirent au traité de proclamation du protectorat et une œuvre considérable de conquête et d'occupation s'accomplit. Le processus évolua principalement en trois phases, suivant les conditions de géographie physique du Maroc, réparties entre les plaines, les zones montagneuses et la steppe. Dans cette perspective, les militaires adoptèrent la stratégie dite de « jonction » organisée sous la forme de colonnes dotées d'armements modernes avec une couverture aérienne.

 

Période 1907-1914

Dès 1901, la région mi-plaine et mi-montagneuse de la Chaouia connaît une forte rébellion contre le sultan, avant même l'arrivée des Français.

« Les Châouïa avaient déjà commencé à relever la tête en 1901. À la tentative de leur appliquer le tertib, ils ripostèrent par le sac de Settat, puis de Dar Ber-Rechid ; les actes de brigandage se multiplièrent et des bandes de malandrins parcoururent le pays, pillant casbahs et marchés, razziant les troupeaux, vidant les silos, enlevant les caravanes, paralysant le trafic et répandant partout l'insécurité et la terreur. L'anarchie s'étendit rapidement à tout le Maroc. »

 

« El Hajj Hammou, caïd des Oulad Harriz, fils de l'ancien gouverneur de Casablanca, conçut le projet de créer avec l'aide des tribus de la Chaouia une résistance farouche et des troubles graves dirigés contre les étrangers et les collaborateurs. Les Chaouia, en effet, révoltés contre le Makhzen, riches des sommes considérables qu'ils auraient dû lui payer comme impôts, avaient accru rapidement leur puissance militaire par l'achat de munitions, de chevaux et de fusils à tir rapide.

 

Très mal disposés envers les chrétiens, ils considéraient les Français comme leurs ennemis particuliers, surtout lorsqu'ils virent le commencement des travaux du port et l'établissement d'un poste de télégraphie sans fil.
Aiguisés par les prédictions du cheikh Ma El Aïnin, excités par les appels pressants d'El Hajj Hammou, fiers de leur force et leur indépendance, cavaliers brillants et infatigables, tireurs habiles, ils brûlaient du désir de piller la ville et de chasser les Européens. »

 

« Durant cette campagne commencée en août 1907 et qui, ainsi, dura onze mois, dont sept d'opérations très actives pendant lesquelles l'ennemi fut pourchassé sans trêve ni repos, il n'a pas été livré moins de vingt-neuf combats dont plusieurs ont présenté les caractères et les dangers de ceux d'une guerre européenne : 14 officiers tués et
17 blessés, 86 hommes tués et 377 blessés tel fut le bilan des pertes. Ce sont là des chiffres élevés. Mais l'honneur de la France exigeait de pénibles sacrifices et son drapeau a pu, à la fin, être porté victorieusement au milieu d'un peuple justement réputé pour sa bravoure »
  La guerre de la Chaouïa durera 7 ans et sera achevée fin 1914.

 

Malgré les instructions des autorités coloniales d’évacuer l’intérieur du pays et de conserver que les villes côtières, Lyautey, nommé résident général en avril 1912, entreprend de rétablir l'ordre à Fès à la suite des émeutes du 17 avril 1912. En outre, l'abdication du sultan Moulay Hafid et la succession de Moulay Youssef donnèrent une allure à l'enracinement d'un État aux structures modernes.

 

Le 6 septembre 1912, le colonel Charles Mangin défait Ahmed al-Hiba surnommé le « sultan bleu » qui avait occupé Marrakech à la tête de 10 000 rebelles lors de la bataille de Sidi Bou Othmane.

Sous la conduite de Lyautey, devenu résident général après l'établissement du protectorat français sur le Maroc, l'armée française lutte contre les tribus marocaines insoumises qui échappaient (bled Siba) à l'autorité Makhzen, dans le cadre de la pacification du Maroc. L'offensive est appuyée par l'équipement du 1er régiment d’artillerie de montagne, débarqué à Casablanca le 13 septembre 1913, et par 4 avions Blériot XI.

 

Les bastions de la résistance tombent les uns après les autres : Médiouna, le 27 septembre 1913 ; Oued Zem le 14 novembre, Tadla, Beni Mellal (Sidi Ali ben Brahim du 27 au 29 avril). El Kssiba tombe aussi le 8 avril 1914, devant les forces du colonel Gueydon de Dives, malgré les attaques des chefs résistants des Ouirra Mouha Ou Saïd Ouirra de la bourgade d'El ksiba et Mouha ou Hammou Zayani, le roi des montagnes. La défaite des rebelles, avec 400 morts, le 10 juin devant Khénifra, puis la prise de la ville le 13 juin, semble avoir marqué la fin de la rébellion.
Les tribus Zayanes, bien qu'engagées n'ont pu empêcher Mangin d'atteindre ses objectifs et la prise de Tadla ainsi que de Bejaad les laissent isolées au sein de leurs montagnes. « Notre offensive a vivement impressionné les tribus de la montagne » déclare le colonel Mangin qui félicite les hommes du 1er régiment d’artillerie de montagne.

État de l'occupation du Maroc en 1913.

 

La bande grisée indique la limite extrême, à l'Est et à l'Ouest,
de l'action militaire française jusqu'à ce jour.
Entre les deux bandes, les régions du Moyen Atlas du Grand Atlas et
du Petit Atlas sont encore insoumises.

Au Nord s'étend la zone espagnole.

 

Période 1914-1916

Le 16 mai 1914, les généraux Lyautey, Gouraud et Baumgarten élaborent une marche en deux colonnes sur Taza, avec la participation du sous-lieutenant Alphonse Juin.

Cette stratégie, dite de jonction de colonnes, réussit à atteindre son objectif escompté, à savoir la jonction entre le Maroc occidental et oriental.

Les effectifs français en août 1914 sont de 81 750 hommes. Ils seront en aout 1918 de 87 000 hommes baissant en janvier 1919 à 68 000.

 

En 1920, la prise de Khénifra met fin au danger des Zayans ou « bloc des Zayanes »  selon l’expression du général Lyautey, qui sont de rudes montagnards, guerriers fameux, cruels, braves jusqu'à la témérité et que ni les Carthaginois, ni les Romains, ni les Arabes, ni les grands sultans du Maroc n'ont jamais réduits.
Le dernier chef de cette tribu de Berbères insoumis fut tué et avec lui s'est évanoui le grand rêve berbère et la liberté des Zayans, cet épisode crucial s'est soldé par la défaite des derniers résistants et par la soumission de Hassan ben Mohammed Amahzoune fils de Mouha Ou Hammou Zayani Mouha Ou Hammou. Ce chef amazigh trouva la mort en 1921 dans des circonstances obscures.

 

Voilà une petite révision d’histoire, en fait je n’en connaissais rien, on apprend toujours à tout âge dit-on…

La curiosité m’a poussé jusque-là, mais je ne pense pas que je sois pour autant réconcilié avec les leçons d’histoire…

 

Malgré tout, cela en valait la peine, arriver à retracer une partie de vie de nos ancêtres m’intéresse toujours, nous avons vécu une génération heureuse que nos parents et grands-parents n’ont pas tous eu le bonheur d’avoir, mais qui ont œuvré tant qu’ils ont pu pour vivre une vie meilleure peur eux et leurs enfants, on peut leur dire merci, une bonne partie connaîtra ou participera aux deux guerres…

 

Il est très difficile de s’y retrouver dans ce méli-mélo de régiments, bataillons, de Zouaves, tout comme pour les Tirailleurs Sénégalais, les JMO sont très difficiles à trouver, et le site Mémoire des Hommes ne donne que les JMO des unités qui ont participé à la Première Guerre Mondiale seulement sur la Métropole.

 

Heureusement, et merci d’avance à eux, des chercheurs publient des articles sur différents forums, sans eux, je pense que je ne serais pas arrivé à ce résultat…

 

Cette HISTOIRE du MONDE est façonnée depuis la nuit des temps par des hommes, chefs de tous ordres, de tribus, d’état, d’Empire, religieux, etc...

 

Pour arriver à leurs fins, ils avaient besoins d’hommes, des Officiers des Armées, qui commandaient les Hommes de Troupe qui allaient combattre bon gré, mal gré bien plus souvent, je pense.

 

Et, malheureusement, ce n’est pas fini, l’Histoire se répète, dit-on…

 

Pour tenter de comprendre le cheminement de ces hommes qui laisseront leurs vies, ou reviendront traumatisés, on ne peut s’empêcher d’étudier le fonctionnement de l’Armée, une organisation souvent inconnue et complexe qui se dévoile après de longues années, le Centenaire de La Grande Guerre ayant amplifié le mouvement, grandement aidé par Internet et les technologies modernes, sans lesquelles je n’aurais été capable de réaliser ce travail de recherches.

 

Les JMO ont été faits pour rapporter les faits au plus près du terrain, c’est très souvent le cas, ils sont très riches en général au début de la guerre, et nous y trouvons de formidables plans faits à la main… ils n’avaient pas PowerPoint…

 

Nous pouvons ainsi retracer parfois de manière assez précise le parcours de nos Poilus, et (re)découvrir l’horreur vécue pour la plupart avec plus ou moins de chance, si l’on peut le dire, et de découvrir pour le cas présent que la guerre 14-18 d’Edgard Lesur a commencé en réalité le 10 Octobre 1912 et terminé le 19 août 1919.

 

Comme tous les autres, a-t-il choisi d’aller faire la guerre au Maroc, et tout ce qui allait suivre… blessé, prisonnier (une chance peut-être) ? … mais à quel prix, et à condition d’en revenir, ce n’était pas la colonie de vacances…

 

René Lesur

 

Comment fonctionnent les Zouaves ?

 

France : les régiments de zouaves en 1914 : organisation 

Par :  ir 76 de Hambourg  --  publié en 2008  --  qui a fait un travail remarquable sur les Zouaves

https://lagrandeguerre.1fr1.net/t12299-france-les-regiments-de-zouaves-en-1914-organisation -


En 1913 il y a 4 régiments de zouaves stationnés en Afrique du nord:
-le 1er régiment à Alger
-le 2ème régiment à Oran
-le 3ème régiment à Constantine      (voir http://www.engival.fr/const-armee-zouaves.htm )
-le 4ème régiment à Tunis

 


Les régiments de zouaves étaient à 5 bataillons, le 5ème bataillon étant toujours en France
( loi du 9 février 1899 ).
Ainsi chaque régiment avait 2 dépôts : le dépôt du régiment en Afrique du nord et le ''petit dépôt''
en France.

 

Situation des régiments de zouaves au 1er mai 1914:
1er régiment    :  6 bataillons: 5 en AFN et 1 en France
2eme régiment : 5 bataillons: 4 en AFN et 1 en France
3ème régiment : 6 bataillons: 5 en AFN et 1 en France    LESUR Edgard en service actif, il passera au 2e RZ le 4 août     -   
4ème régiment : 7 bataillons: 6 en AFN et 1 en France
soit 24 bataillons d'active

 

 

LES REGIMENTS DE MARCHE DE ZOUAVES

En aout 1914, chaque régiment de zouaves envoya en France une section hors-rang et un bataillon d'active (2 pour le 4ème régiment ) à son dépôt de métropole.

Avec le 5eme bataillon et un complément de réservistes fut mis sur pied un régiment de marche du 1er zouaves pour le 1er régiment, etc…

Les 4 premiers régiments de marche furent formés en France à Rosny-sous-bois, Saint-Denis et Sathonay:
-Régiment de marche du 1er zouaves  : 4è,5è et 11ème bataillons du 1er zouaves
-Régiment de marche du 2ème zouaves : 1er, 5eme et 11eme bataillons du 2ème zouaves
-Régiment de marche du 3ème zouaves : 1er, 5è et 11ème bataillons du 3ème zouaves
-Régiment de marche du 4ème zouaves : 3ème, 4ème, 5ème et 11eme bataillons du 4ème zouaves

Ces 4 régiments entrèrent dans la constitution de 2 divisions:
-37ème DI : R.M. des 2ème et 3eme zouaves
-38ème DI : R.M. des 1er et 4eme zouaves

Ces 2 divisions furent formées en France vers le 10 aout 1914 et participèrent à la bataille des frontières.
Les 2 divisions ont essuyé de lourdes pertes à la bataille de Charleroi le 23 aout 1914.
 

Les 9 bataillons venus du Maroc + les 4 bataillons de réserve + les 4 bataillons d'active encore dans les dépôts
en Algérie et en Tunisie allaient former
5 nouveaux régiments de marche de zouaves et  2 régiments mixte de zouaves et tirailleurs.


Ces nouveaux régiments furent affectés en trois unités :
Division de marche d'infanterie coloniale du Maroc ( future ''division marocaine'')  -
1 régiment de marche de zouave et le 2eme régiment mixte de zouaves et tirailleurs
---                -   -                   Par recoupement, et sauf erreur, c’est là où nous retrouverons Edgard   LESUR             ---
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Passe au 2è Regt de Zouaves le 4 août 1914,   Prisonnier le 28 août 1914 à Dommery Ardennes –             ---


45eme division d'infanterie d'Afrique :
3 régiments de marche de zouaves des 1er,2e et 3e zouaves


3eme brigade du Maroc :
un régiment de marche de zouaves et un régiment mixte de zouaves et tirailleurs

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Recherches sur            - https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=26637&start=630

 

Re: Tués et/ou disparus en août 1914 dans les Ardennes (08)

 

Message par chevalier » mar. mars 01, 2016 11:39 pm          Bonsoir,

j'ai lu le JMO de la division marocaine à laquelle appartenait le 2ème zouaves.

 

Voici une carte du combat de la Fosse-à-l'eau
PHOTO Carte

Source : archives_SHDGR__GR_26_N_463__001 pages 17 à 21.


La composition de la 2ème brigade, dont malheureusement il n'existe pas de JMO contrairement à la première brigade.

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Le 28 août la mission du 2ème zouaves est :

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L'attaque se déroule mais les pertes sont sensibles ...

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A tel point que …

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On comprend mieux la raison de la disparition du capitaine et les fiches CICR.    Bien cordialement.  Serge

 

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Merci le Forum 14-18, et à Serge, je pense que je suis sur la bonne piste,
sans ces deux trouvailles, je n’aurais pas pu y arriver.             René Lesur

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MDH – JMO de la Division marocaine 30 juillet 1914 au 1er sept 1914 -

  

https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
fr/arkotheque/inventaires/ead_ir_consult.php?fam=3&id_ark_ead_les_irs=7
  -

  

La Division du Maroc

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0002__T

 

 

Résumé extrait du JMO pour tenter de situer les opérations

 

 

30 juillet 1914 : Un ordre télégraphique du ministre de la guerre prescrit de former par prélèvement sur les troupes d’occupation du Protectorat une Division de Marche destinée à être dirigée sur la France.

 

11 août : L’Etat Major de la Division s’embarque à Casablanca à bord de l’Iméréthie qui est convoyée jusqu’à Gibraltar par le « Latouche-Tréville »

 

15 août : l’Etat-Major débarque à Cette (?). Le général Humbert se rend à Bordeaux où a lieu le rassemblement de la Division. Les éléments de la Division cantonnent à Bordeaux.

 

18 août : En exécution du télégramme du 17 août, l’ordre de bataille de la Division du Maroc est modifié comme suit :

 

La Deuxième Brigade comprend deux Régiments Mixtes :
le 1er Régiment Mixte composé de 4 Bataillons :
1er Bat du 7e Tirailleurs , 1er Bat du 5e Tirailleurs, 1er Bat du 4e Tirailleurs, 1er Bat du 4e ZOUAVES.

et le
2è Régiment Mixte composé de 4 bataillons :
1 Bat du 6e Tirailleurs, 2 Bat du 2e Tirailleurs et 1 Bataillon du 2e ZOUAVES, Commandant Modelon  (Im 5)   Est-ce le Bataillon où se trouve  Edgard LESUR  le 4 août 1914 ? nous allons le considérer comme tel… En effet :  Nous trouvons bien dans la 2e Brigade le Régiment Mixte Fellert dans lequel on trouve un bataillon du 2e Zouaves, voir Doc 0005     -   
(je n’ai pas la composition d’origine, la première Brigade ne semble pas avoir subi de changement).

 

19 août : Départ de Bordeaux du QG de la Division du Maroc et de l’Etat-Major de la 1ère Brigade

 

20 août : le QG de la Division et l’Etat-Major de la 1ère Brigade débarquent vers 20 h à Auvilliers où ils cantonnent.

La gare régulatrice est Laon et les gares de débarquement de la Division Saint Michel, Signy-le-Petit et Auvillers.

 

21 août : Le QG de la Division et l’EM de la 1è Brigade vont cantonner à Tournes.

               La Division du Maroc est rattachée au 9è Corps d’Armée, qui fait partie de la IV è Armée dont il forme l’aile gauche. La Division du Maroc avait reçu l’ordre de se tenir prête à faire mouvement dans la journée du 22 août.

Le 9è Corps dans la matinée du 22 août doit se porter à l’attaque avec la IVè Armée, l’opération est reportée au 23 août.

 

 

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0005__T – Coupe
Nous trouvons bien dans la 2e Brigade le Régiment Mixte Fellert dans lequel on trouve
un bataillon du 2e Zouaves commandé (provisoirement ?) par Marty, Doc 0005     

 

 

 

 

 archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0006__T – Carte  

Le village de TOURNES est en bas à droite sur la route en direction de Mézières

 

22 août 1914 : Les éléments de la Division du Maroc débarqués en fin de journée…
 on retrouve le bataillon Modelon

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archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0006__T - Eléments

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23 août 1914 (Im 8) : De 4 heures et à 7 h. les troupes se mettent en marche en vue de porter la Division du Maroc sur la rive droite de la Meuse, sur les points assignés en passant par Mézières.

A 11 h, arrive l’ordre d’arrêter la Division dans la zone Cons-la-Grandville, Gernelle-Aiglemont. Le Régiment Fellert s’établira autour d’Aiglemont.

L’ordre parvient à la 1e Brigade alors que la tête d’avant-garde est sur le point d’arriver à Gespunsart.

 

A 15h, le général commandant la Division du Maroc donne l’ordre général n° 4 fixant les dispositions à prendre pour résister sur place dans la région où stationne la Division.

A 15h45, arrive l’ordre du 9è Corps de porter immédiatement la Division du Maroc dans la région Bohan-La Forest, Gespunsart-Sugny. Les troupes de la Division qui ont marché toute la journée sans arrêt sont très fatiguées, l’exécution de l’ordre est très difficile (Im9). Le mouvement s’exécute lentement, les troupes n’arrivent qu’à la nuit.

 

24 août 1914 (Im 10) : La Division reçoit dans la nuit l’ordre de couvrir la retraite du 9è Corps d’Armée qui se porte sur Mézières. …/…

(En effet, l’Armée française arrivée en Belgique est contrainte à la retraite, Bataille de Charleroi…)

Le Général Blondlat doit établir un barrage à la hauteur de Sugny et assurer l’évacuation des blessés laissés à Sugny.

Les troupes de la Division Dumas (?) devant s’arrêter autour d’Aiglemont, le général prescrit au Bataillon Modelon de rejoindre la Division à Saint Laurent.

La Division du Maroc (Im 11) se porte dans la soirée même dans la zone Mézières, Mohon, Villers-devant-Mézières.

Les ponts sont tenus et le Génie en prépare la destruction.

La Division devra être rassemblée le lendemain à 5h30 autour de Villers-devant-Mézières. Le mouvement se fait dans la nuit au milieu de l’encombrement des rues et des ponts de Mézières.

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0009__T - Carte Mezieres

 

25 août 1914 (Im 11) Le rôle de la Division est de s’opposer à un passage de vive force de la Meuse. Les troupes sont en place vers 9h30 et se reposent.

Vers 11h, le 9è C.A. reçoit l’ordre de se porter dans la région de Rimogue, la Division se portera vers l’ouest en deux colonnes : la colonne de droite composée des régiments Cros et Fellert part à midi et se dirige sur Murtin et Laval Morency. Le mouvement s’exécute normalement, (Im 12) mais en fin de marche les troupes sont très fatiguées ; depuis trois jours et deux nuits elles ne cessent de marcher, les ravitaillements sont difficiles et souvent impossibles.

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26 août : A 5h du matin, les troupes se portent face à la trouée du Tremblois, le Régiment Cros vers Blombizeux Bombay, le Régiment Fellert vers le Grand Mont, la Brigade Blondlat au Sud de l’Echelle.

Vers 14h30, le QG de la Division du Maroc cantonne à Rouvroy, le Régiment Fellert est à l’Echelle.

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Vers 18h45, parvient l’ordre du 9è CA prescrivant à la Division du Maroc de se porter sur la Fosse à l’Eau par Thin-le-Moutiers. Cet ordre reçoit un commencement d’exécution, mais un contre ordre arrive, maintenant la Division du Maroc sur ses emplacements, qui s’établit au bivouac pour la nuit qui se passe sans incident (Im 14).

Le Régiment Cros et un groupe d’Artillerie cantonnent à Dommery.

Vers 22h30, une vive fusillade d’un quart d’heure se fait entendre vers Hibrecy. Dans la nuit, vers minuit, une automobile allemande portant des fantassins se heurte aux avant-postes de la grande route. Six allemands sont tués.

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0013__T - Carte1 - Coupe

 

 

28 août 1914 (Im 15) : La mission de la Division pour la journée consiste
1) à couvrir l’armée dans la direction du couloir compris entre la région boisée de Froidemont et la forêt de Signy.
2) à pousser une brigade et l’A.C. vers Raillecourt à la disposition du Général commandant le C.A.

 

Quand les éléments de la 2è Brigade arrivent à Launois (Im 16), le Général commandant la Division est touché vers 11h30 par un ordre du Général commandant le 9è C.A. lui prescrivant de se porter vers Poix-Terron pour coopérer à l’offensive du 11e C.A. contre l’ennemi qui a franchi la Meuse à Jonchery, et qui est dans la direction générale de Thin-le-Moutiers, Forêt de Mailly.

La Division va se porter à sa rencontre et l’attaquer :
Le Régiment Cros se portera dans la direction générale Jandin - La Fosse à l’Eau,
Le Régiment Fellert direction générale vers Launoy Dommery.

L’ennemi occupe Dommery immédiatement derrière la Brigade du Général Blondlat qui se trouve sur La Fosse à l’Eau.  (Im 17). La Brigade Blondlat est chargée de tenir le pont Dommery-Courcelle Ferme.

Le Régiment Fellert a comme objectif Courcelles ferme exclus, Vieux Graviers inclus, et est appuyé par un groupe de l’A.D. Le Régiment Cros, en échelon à droite, appuyé par l’A.C. doit continuer sa progression vers la Fosse-à l’Eau.

(A.D. = Artillerie Divisionnaire, A.C. = Artillerie de Campagne)

La lutte s’engage violemment sur tout le front, jusqu’à la nuit le combat est d’une grande violence…/…

Les Régiments Fellert et Cros bien appuyés par notre artillerie ont pu progresser dans les directions indiquées mais non sans pertes sensibles causées par les mitrailleuses allemandes (Im 18).

Vers 17h30, (Im 19) une contre-attaque allemande débouchant en masse du créneau entre Maisoncelle et la Fosse à l’Eau, se précipitait à toute vitesse sur le Bataillon Sauvageot du Régiment Fellert qui venait d’être très éprouvé. Cette attaque prise d’écharpe par un groupe d’artillerie a été complètement anéantie. La journée se terminait par un succès de la Division qui avait réussi à déboucher de la Fosse à l’Eau.

Dans le but de poursuivre l’opération le lendemain, les troupes resteront sur les positions conquises qu’elles occupent.

L’ennemi a tenté plusieurs attaques de nuit qui ont été repoussées vigoureusement.

 

Etat des pertes (Im 20 et 21)

Officiers (je passe)

Hommes de troupe :  254 Tués – 1.001 Blessés – 394 Disparus

A cela, il faut ajouter :

Les pertes du Régiment Fellert n’ont pas pu être établies à temps utile, la plupart des commandants d’unités et comptables ayant disparu.

On peut considérer que les prisonniers font partie des disparus, dont :

Edgard Lesur passe au 2è Regt de Zouaves le 4 août 1914,   Prisonnier le 28 août 1914 à Dommery Ardennes –

Les Commandants Clerc, Sauvageot et Mignerot ont été tués.

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0018__T - Carte Dommery

 

29 août 1914 (Im 22) : Ordre a été reçu à 0h30 de se dérober et de se replier sur Laumois.

Malgré la fatigue considérable des troupes qui marchent et combattent sans arrêt depuis 24h et malgré la proximité de l’ennemi, le décrochage s’opère normalement…/…

Le gros de la Division se replie par Launois où se sont rassemblés de nombreux blessés …/… Le ravitaillement des unités se fait au passage à Neuvisy et Villers le Tourneux, la Division continue à se replier dans la direction de Vaux Monteuil, par Puisieux, sous la protection d’un détachement des troupes de la Division du Maroc et de la 17è Division aux ordres du Général Blondlat.

Vers 17heures, la Division reprend la marche pour se porter dans la région Charbogue Allendhuy et y stationne la nuit.

 

30 août (Im 23) : La Division se porte sur Sorcy pour se former en rassemblement articulé autour de ce village.

La 2è Brigade (Cros Fellert) est en réserve à Chevrières.

La Brigade Blondlat arrive vers 8 heures à Novi encore occupé par un Bataillon d’Infanterie. …/…

Les deux régiments Cros et Fellert  de la 2e Brigade, d’abord dirigés sur Amague Lucquy-gare, sont portés plus à l’Ouest, face aux hauteurs et au village de Berthoncourt.

 

Les groupes d’Artillerie de Corps et de Division, d’abord mis à la disposition des Colonels Cros et Fellert, sont mis à la disposition du Général Blondlat pour préparer et appuyer l’attaque de Berthoncourt.

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0024__T - Carte

 

La journée du 30 août      (Im26) Vers 14h30, une colonne ennemie sort de Rethel et se dirige vers le Nord, une autre est signalée dans la direction d’Aboncourt.

 

Les Bataillons Coloniaux et le bataillon de Zouaves Modelon, pour se replier doivent remonter le glacis en pente douce et complètement découvert et subissent des pertes importantes…/…

 

Dans la soirée, la Division est à Perthes.

 

Et pour terminer la dernière carte du JMO : Perthes au Nord…

 

archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0030__T - Carte Perthes

 

 

31 août 1914 :  …/…   Le Régiment Colonial qui a particulièrement souffert entre du 28 au 30 août est réorganisé et ne forme plus qu’un bataillon à 880 hommes et 11 officiers.

Dans la soirée, ordre est donné de résister dans La Retourne

 

 

 

 

 

Médaille Coloniale du Maroc Guerre du RIF Medal Excellent Quality

 

 

Fiche Matricule Militaire  LESUR Edgard Yves René Olivier

Centre de Recrutement Rouen Sud Classe 1911 – Matricule 1497 -

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ohrdruf -

 

Ohrdruf est une ville allemande, située à l'ouest de l'état fédéral (land) de Thuringe, dans l'arrondissement de Gotha.

 

 

http://www.chtimiste.com/album/Camps%20Prisonniers/Camps%20existants/Ohrdruf/index.html -

Ohrdruf (ou Ohdruf) : Camp principal de prisonniers situé en Saxe-Gotha, au Sud de la ville de Gotha. Il y parait un bulletin paroissial, rédigé par des prêtres français.

Renvoie sur le site de Cécile qui suit :

 

http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/ -

Ce site est dédié, comme son titre l'indique, aux prisonniers français de la première guerre mondiale, envoyés dans des camps de détention dans l'Empire Allemand. 

Ohrdruf (ou Ohdruf) : PHOTOS Camp principal de prisonniers situé en Saxe-Gotha, au Sud de la ville de Gotha. Il y parait un bulletin paroissial, rédigé par des prêtres français (dates comprises 25.07.1915). -consulter la note, camp de Friedberg- (région du XIe Corps d'Armée).

 

Friedberg : PHOTOS camp d'officiers, situé dans la Hesse au nord de Francfort-sur-le-Main. A la fin de l'année 1915, à titre de représailles, les allemands suppriment aux prisonniers leur droit de correspondance (idem pour les camps de Holzminden et Ohrdruf)

 

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=9486 – qui fait également référence à ce site

 

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32732624m/date  -    Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf.

Presse et revues ; Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf. Rédigé par des prêtres français. Toggle navigation. Accueil · Années disponibles : 1915 : 25 numéros – 1916 : 14 numéros

 

 

Carte des emplacements des principaux camps pour soldats en Allemagne en 1914-1918.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_prisonniers_de_Langensalza_(1914-1918)

 

 

 

 

Le camp de prisonniers de Langensalza en Thuringe, au nord de l’Allemagne, est un important
camp de prisonniers de guerre de la Première Guerre mondiale.

 

Il a été le lieu de détention de soldats de différentes nationalités en particulier français et russes.
Destiné au départ à accueillir 10 000 hommes, répartis pour la plupart dans des kommandos de
travail extérieurs, le camp de Langensalza a vu passer jusqu’à 28 000 prisonniers vivant dans des
conditions souvent difficiles. Le camp comportait deux annexes à Ohrdruf et à Erfurt.

L’histoire de ce camp de mauvaise réputation a été marquée par deux graves épidémies de typhus
en 1915 qui ont fait près d’un millier de victimes mais aussi par la fusillade sanglante des prisonniers par les gardes du camp le 27 novembre 1918. Le tir meurtrier seize jours après
l'Armistice du 11 novembre a fait scandale avec ses 16 morts dont 10 prisonniers français et une trentaine de blessés.

 

 

 

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un kommando du camp de concentration de Buchenwald a été installé à Langensalza : ouvert le 20 octobre 1944 il a été évacué début avril 1945. Environ 1300 déportés y travaillaient au montage d’avions Junkers.

 

 

 

Et…

 

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Suite : LESUR Edgard

 

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