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La Ferme de La Godinière
27410 Le Noyer en Ouche
dernière mise à jour de cette page : 16.09.2023
Vous êtes sur le site personnel de René Lesur : http://lagodiniere27.fr
Famille Loisel - Lesur
Radepont - Eure - Normandie
Page en cours de rédaction
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Généalogie de la Famille Loisel-Lesur
Généalogie Loisel sur Généanet : https://gw.geneanet.org/renelesur_w?lang=fr&m=S&n=loisel&p= - +++ ++++ Jean LOISEL 1688-1738 &1708 Magdelaine MINET 1693-1743 + +++ Jean LOISEL 1710-1737 &1732 Marie BRETEUIL 1705-1776 + +++ Jean LOISEL †/1797 &1774 Marie Marguerite DUVAL 1749-1797/ + +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1777-/1863 &1797 Marie Madeleine DEQUINEMARE 1775-/1863 + +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1806-1863 &1837 Agathe Félicité BOUTEILLER 1811-1891 + +++ Pierre Ferdinand LOISEL 1806-1863 &1837 Agathe Félicité BOUTEILLER 1811-1891 + +++ Pierre Jules LOISEL 1851-1922/ &1874 Elise Désirée BRUNEL 1852-/1921 + +++ Jeanne Ismérie LOISEL 1886-1975 &1920 Edgard Yves "René" Olivier LESUR 1891-1938 +++ +++ ... Marcel LESUR + ++++++++++++++++++++++++++++ Généalogie Lesur sur Généanet : https://gw.geneanet.org/renelesur_w?lang=fr&m=S&n=lesur&p= +++ +Jean LESUR 1593-1683 &1638 Jeanne JUPIN 1618-1683 ++++Jean LESUR 1649-1721 &1671 Jeanne LEFEBVRE 1651-1712 + +++Michel LESUR 1682-1755 &1703 Marguerite HARDY 1681-1743 + +++Michel LESUR 1717-1786 &1751 Marie Angélique MONNOYE 1727- + +++François Éléonore LESUR 1754-1844 &1787 Marie Magdeleine MUTEL 1758-1835 + +++François Théodore LESUR 1799-1860 &1825 Félicité Geneviève SAAS 1802-1852 + +++Théodore Auguste LESUR 1830-1903/ &1853 Catherine Clémentine MUTEL 1832-1890 + +++Delphin LESUR 1865->1920/ &1890 Alphonsine "Emélie" RIAUX 1870-1958 + +++Germaine "Renée" Solange Rachel LESUR 1893-1942 &1911 Léon Jules LESUEUR 1887-1936/ + +++Edgard Yves "René" Olivier LESUR 1891-1938 &1920 Jeanne Ismérie LOISEL 1886-1975 + +++ + +++Marcel René Jean LESUR 1922-1999 &1948 Alice Germaine Albertine SAINT PIERRE 1924-1989 + +++René Marcel Gérard LESUR 1950 & Annie Hélène Suzanne HACHETTE + +++Jacques Roger Jean LESUR & Yvelise Clotilde Lucienne DUVAL + +++Patrick Louis Bernard LESUR + +++Brigitte Catherine Clothilde LESUR & Rémy Jean Eugène NEVEU + +++Maud LESUR & Michel TURQUIER
+ +++Lucette Madeleine LESUR 1924-2012 &1949 Roger Henri LE MINOUX 1918-2006 + +++Christian LE MINOUX & Annie BLANCHARD + +++Patricia LE MINOUX & Jeff YELNIK + +++Maryline LE MINOUX & Christian MAZZUCHINI + + +++Marguerite Thérèse LESUR 1926-2003 &1948 Jacques Gontran Louis COURTOIS 1926-2007 + +++Claude Jacques Roger COURTOIS +++ |
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René LESUR
Le Zouave Edgar Yves René Olivier LESUR 1891 - 1938
Né le 4 Octobre 1891 à La Neuville Champ d’Oisel
+ Photos Christian Le Minoux LESUR Edgard Etude René Lesur 2023.01.27 - I. LE ZOUAVE -
Edgard Lesur est allé au Maroc avant la déclaration de la guerre en 1914, pourquoi ?
Essayons de revoir l’histoire et tenter de comprendre
1908-1912:
Campagne du Maroc
La campagne du Maroc, aussi appelée conquête du Maroc, pacification du Maroc, ou guerre du Maroc, est une guerre coloniale militaire et politique française amorcée sous la responsabilité du premier résident général français au Maroc Hubert Lyautey, alors général, pendant le règne du sultan Moulay Abdelaziz. Elle vise à combattre les résistances marocaines à l'établissement du protectorat français au Maroc. Les premières batailles de la campagne française de lutte contre les résistants marocains débute en 1907 avec l'insurrection des Chaouïa le 30 juillet qui sera suivie du bombardement de Casablanca .
Contexte L’Empire chérifien a cessé d’exister depuis que la conférence de Madrid de 1880 a placé le royaume sous contrôle international. Militairement, le pays s’est effondré dès 1844, au lendemain de la bataille d’Isly perdue face à la France qui depuis, cherche à étendre sa domination sur le pays. Elle se heurte aux ambitions concurrentes d'autres puissances européennes, à la volonté d’indépendance du sultanat et aux résistances des populations.
Le 31 mars 1905 survient le « coup de Tanger ». Cette initiative de l'empereur d'Allemagne Guillaume II va précipiter la mainmise de la France sur l'Empire chérifien ; ce qui permet à la France de rallier à ses ambitions le Royaume-Uni et le Royaume d'Italie. La conférence d'Algésiras place l'économie marocaine sous le contrôle franco-espagnol et enfin le coup d'Agadir (1911), qui voit l'Allemagne laisser le champ libre à Paris, ouvre une voie diplomatique et géopolitique. Les divisions internes au sultanat entre Abd al-Aziz du Maroc et Abd al-Hafid favorisent l'ingérence étrangère.
Le traité de Fès, le 30 mars 1912, est le préambule de la présence légale française au Maroc sous la forme d'un protectorat. À cette date, la France occupe déjà l'est du Maroc d'Oujda à Figuig jusque Guercif et Tafilalet à l’intérieur du pays, et la côte atlantique, de Mogador à Rabat jusqu'à la plaine du Gharb (nord-ouest) outre une série de postes échelonnés entre Rabat et Fès et les confins algéro-marocains considérés comme base arrière de l'avancée des troupes coloniales.
Déclenchement Des sentiments anti-français se développent au sein des villes marocaines depuis la signature du traité d'Algésiras (1906), qui avait pour objet le Maroc, un des rares pays africains libres de l'influence des puissances européennes.
Le sultan
Moulay Abdelaziz est soutenu par les puissances hostiles à la France
notamment par le
Reich.
En mars 1907, le docteur Émile Mauchamp est assassiné à Marrakech,
soupçonné par la population d'être un agent espion de la France.
Le 7 août 1907, c'est le bombardement de Casablanca.
Avec l'aide de Thami El Glaoui (pacha de Marrakech), Abd al-Hafid se proclame alors sultan du Maroc et destitue son frère aîné Moulay Abdelaziz qui, accusé d'être trop conciliant avec les Européens, a été renvoyé et chassé par la population de la Chaouia. En 1911, Abd al-Hafid, qui contrôle de plus en plus mal l'intérieur du pays, se retrouve assiégé à Fès par des soulèvements populaires et sollicite l'aide française. Le général Moinier qui, le 23 juin, a mis en déroute Maa El Ainine à la tête d'une armée de 23 000 hommes, libère le sultan. La situation est irréversible et aboutit au traité de Fès du 30 mars 1912 qui fait du Maroc un protectorat français, un régime de tutelle mais dont le sultan et le makhzen sont maintenus comme éléments symboliques de l'Empire chérifien. Moulay Abd al-Hafid abdique en faveur de son demi-frère Moulay Youssef.
Etapes de la Guerre Les négociations franco-espagnoles aboutirent au traité de proclamation du protectorat et une œuvre considérable de conquête et d'occupation s'accomplit. Le processus évolua principalement en trois phases, suivant les conditions de géographie physique du Maroc, réparties entre les plaines, les zones montagneuses et la steppe. Dans cette perspective, les militaires adoptèrent la stratégie dite de « jonction » organisée sous la forme de colonnes dotées d'armements modernes avec une couverture aérienne.
Période 1907-1914 Dès 1901, la région mi-plaine et mi-montagneuse de la Chaouia connaît une forte rébellion contre le sultan, avant même l'arrivée des Français. « Les Châouïa avaient déjà commencé à relever la tête en 1901. À la tentative de leur appliquer le tertib, ils ripostèrent par le sac de Settat, puis de Dar Ber-Rechid ; les actes de brigandage se multiplièrent et des bandes de malandrins parcoururent le pays, pillant casbahs et marchés, razziant les troupeaux, vidant les silos, enlevant les caravanes, paralysant le trafic et répandant partout l'insécurité et la terreur. L'anarchie s'étendit rapidement à tout le Maroc. »
« El Hajj Hammou, caïd des Oulad Harriz, fils de l'ancien gouverneur de Casablanca, conçut le projet de créer avec l'aide des tribus de la Chaouia une résistance farouche et des troubles graves dirigés contre les étrangers et les collaborateurs. Les Chaouia, en effet, révoltés contre le Makhzen, riches des sommes considérables qu'ils auraient dû lui payer comme impôts, avaient accru rapidement leur puissance militaire par l'achat de munitions, de chevaux et de fusils à tir rapide.
Très mal disposés envers les chrétiens, ils considéraient les Français
comme leurs ennemis particuliers, surtout lorsqu'ils virent le
commencement des travaux du port et l'établissement d'un poste de
télégraphie sans fil.
« Durant
cette campagne commencée en août 1907 et qui, ainsi, dura onze mois,
dont sept d'opérations très actives pendant lesquelles l'ennemi fut
pourchassé sans trêve ni repos, il n'a pas été livré moins de vingt-neuf
combats dont plusieurs ont présenté les caractères et les dangers de ceux
d'une guerre européenne : 14 officiers tués et
Période 1914-1916 Le 16 mai 1914, les généraux Lyautey, Gouraud et Baumgarten élaborent une marche en deux colonnes sur Taza, avec la participation du sous-lieutenant Alphonse Juin. Cette stratégie, dite de jonction de colonnes, réussit à atteindre son objectif escompté, à savoir la jonction entre le Maroc occidental et oriental. Les effectifs français en août 1914 sont de 81 750 hommes. Ils seront en aout 1918 de 87 000 hommes baissant en janvier 1919 à 68 000.
En 1920, la prise de
Khénifra met fin au danger des Zayans ou « bloc des Zayanes »
selon l’expression du général Lyautey, qui sont de rudes
montagnards, guerriers fameux, cruels, braves jusqu'à la témérité et que
ni les Carthaginois, ni les Romains, ni les Arabes, ni les grands sultans
du Maroc n'ont jamais réduits.
Voilà une petite révision d’histoire, en fait je n’en connaissais rien, on apprend toujours à tout âge dit-on… La curiosité m’a poussé jusque-là, mais je ne pense pas que je sois pour autant réconcilié avec les leçons d’histoire…
Malgré tout, cela en valait la peine, arriver à retracer une partie de vie de nos ancêtres m’intéresse toujours, nous avons vécu une génération heureuse que nos parents et grands-parents n’ont pas tous eu le bonheur d’avoir, mais qui ont œuvré tant qu’ils ont pu pour vivre une vie meilleure peur eux et leurs enfants, on peut leur dire merci, une bonne partie connaîtra ou participera aux deux guerres…
Il est très difficile de s’y retrouver dans ce méli-mélo de régiments, bataillons, de Zouaves, tout comme pour les Tirailleurs Sénégalais, les JMO sont très difficiles à trouver, et le site Mémoire des Hommes ne donne que les JMO des unités qui ont participé à la Première Guerre Mondiale seulement sur la Métropole.
Heureusement, et merci d’avance à eux, des chercheurs publient des articles sur différents forums, sans eux, je pense que je ne serais pas arrivé à ce résultat…
Cette HISTOIRE du MONDE est façonnée depuis la nuit des temps par des hommes, chefs de tous ordres, de tribus, d’état, d’Empire, religieux, etc...
Pour arriver à leurs fins, ils avaient besoins d’hommes, des Officiers des Armées, qui commandaient les Hommes de Troupe qui allaient combattre bon gré, mal gré bien plus souvent, je pense.
Et, malheureusement, ce n’est pas fini, l’Histoire se répète, dit-on…
Pour tenter de comprendre le cheminement de ces hommes qui laisseront leurs vies, ou reviendront traumatisés, on ne peut s’empêcher d’étudier le fonctionnement de l’Armée, une organisation souvent inconnue et complexe qui se dévoile après de longues années, le Centenaire de La Grande Guerre ayant amplifié le mouvement, grandement aidé par Internet et les technologies modernes, sans lesquelles je n’aurais été capable de réaliser ce travail de recherches.
Les JMO ont été faits pour rapporter les faits au plus près du terrain, c’est très souvent le cas, ils sont très riches en général au début de la guerre, et nous y trouvons de formidables plans faits à la main… ils n’avaient pas PowerPoint…
Nous pouvons ainsi retracer parfois de manière assez précise le parcours de nos Poilus, et (re)découvrir l’horreur vécue pour la plupart avec plus ou moins de chance, si l’on peut le dire, et de découvrir pour le cas présent que la guerre 14-18 d’Edgard Lesur a commencé en réalité le 10 Octobre 1912 et terminé le 19 août 1919.
Comme tous les autres, a-t-il choisi d’aller faire la guerre au Maroc, et tout ce qui allait suivre… blessé, prisonnier (une chance peut-être) ? … mais à quel prix, et à condition d’en revenir, ce n’était pas la colonie de vacances…
René Lesur |
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Comment fonctionnent les Zouaves ?
+ 9 10 Recherches sur - https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=26637&start=630 –
Re: Tués et/ou disparus en août 1914 dans les Ardennes (08)
Message
par
chevalier
»
mar. mars 01, 2016 11:39 pm Bonsoir,
Voici une
carte du combat de la Fosse-à-l'eau Source : archives_SHDGR__GR_26_N_463__001 pages 17 à 21.
+ Le 28 août la mission du 2ème zouaves est : +
L'attaque se déroule mais les pertes sont sensibles ... +
A tel point que … +
On comprend mieux la raison de la disparition du capitaine et les fiches CICR. Bien cordialement. Serge
+++++++++++++++++++
Merci le Forum 14-18, et à Serge, je pense que je suis sur la bonne piste, +++++++++++++++++++
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MDH – JMO de la Division marocaine 30 juillet 1914 au 1er sept 1914 -
La Division du Maroc
archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0002__T
+ 23 août 1914 (Im 8) : De 4 heures et à 7 h. les troupes se mettent en marche en vue de porter la Division du Maroc sur la rive droite de la Meuse, sur les points assignés en passant par Mézières. A 11 h, arrive l’ordre d’arrêter la Division dans la zone Cons-la-Grandville, Gernelle-Aiglemont. Le Régiment Fellert s’établira autour d’Aiglemont. L’ordre parvient à la 1e Brigade alors que la tête d’avant-garde est sur le point d’arriver à Gespunsart.
A 15h, le général commandant la Division du Maroc donne l’ordre général n° 4 fixant les dispositions à prendre pour résister sur place dans la région où stationne la Division. A 15h45, arrive l’ordre du 9è Corps de porter immédiatement la Division du Maroc dans la région Bohan-La Forest, Gespunsart-Sugny. Les troupes de la Division qui ont marché toute la journée sans arrêt sont très fatiguées, l’exécution de l’ordre est très difficile (Im9). Le mouvement s’exécute lentement, les troupes n’arrivent qu’à la nuit.
24 août 1914 (Im 10) : La Division reçoit dans la nuit l’ordre de couvrir la retraite du 9è Corps d’Armée qui se porte sur Mézières. …/… (En effet, l’Armée française arrivée en Belgique est contrainte à la retraite, Bataille de Charleroi…) Le Général Blondlat doit établir un barrage à la hauteur de Sugny et assurer l’évacuation des blessés laissés à Sugny. Les troupes de la Division Dumas (?) devant s’arrêter autour d’Aiglemont, le général prescrit au Bataillon Modelon de rejoindre la Division à Saint Laurent. La Division du Maroc (Im 11) se porte dans la soirée même dans la zone Mézières, Mohon, Villers-devant-Mézières. Les ponts sont tenus et le Génie en prépare la destruction. La Division devra être rassemblée le lendemain à 5h30 autour de Villers-devant-Mézières. Le mouvement se fait dans la nuit au milieu de l’encombrement des rues et des ponts de Mézières.
archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0009__T - Carte Mezieres
28 août 1914 (Im 15) :
La mission de la Division pour la journée consiste
Quand les éléments de la 2è Brigade arrivent à Launois (Im 16), le Général commandant la Division est touché vers 11h30 par un ordre du Général commandant le 9è C.A. lui prescrivant de se porter vers Poix-Terron pour coopérer à l’offensive du 11e C.A. contre l’ennemi qui a franchi la Meuse à Jonchery, et qui est dans la direction générale de Thin-le-Moutiers, Forêt de Mailly.
La
Division va se porter à sa rencontre et l’attaquer : L’ennemi occupe Dommery immédiatement derrière la Brigade du Général Blondlat qui se trouve sur La Fosse à l’Eau. (Im 17). La Brigade Blondlat est chargée de tenir le pont Dommery-Courcelle Ferme. Le Régiment Fellert a comme objectif Courcelles ferme exclus, Vieux Graviers inclus, et est appuyé par un groupe de l’A.D. Le Régiment Cros, en échelon à droite, appuyé par l’A.C. doit continuer sa progression vers la Fosse-à l’Eau. (A.D. = Artillerie Divisionnaire, A.C. = Artillerie de Campagne) La lutte s’engage violemment sur tout le front, jusqu’à la nuit le combat est d’une grande violence…/… Les Régiments Fellert et Cros bien appuyés par notre artillerie ont pu progresser dans les directions indiquées mais non sans pertes sensibles causées par les mitrailleuses allemandes (Im 18). Vers 17h30, (Im 19) une contre-attaque allemande débouchant en masse du créneau entre Maisoncelle et la Fosse à l’Eau, se précipitait à toute vitesse sur le Bataillon Sauvageot du Régiment Fellert qui venait d’être très éprouvé. Cette attaque prise d’écharpe par un groupe d’artillerie a été complètement anéantie. La journée se terminait par un succès de la Division qui avait réussi à déboucher de la Fosse à l’Eau. Dans le but de poursuivre l’opération le lendemain, les troupes resteront sur les positions conquises qu’elles occupent. L’ennemi a tenté plusieurs attaques de nuit qui ont été repoussées vigoureusement.
Etat des pertes (Im 20 et 21) Officiers (je passe) Hommes de troupe : 254 Tués – 1.001 Blessés – 394 Disparus A cela, il faut ajouter : Les pertes du Régiment Fellert n’ont pas pu être établies à temps utile, la plupart des commandants d’unités et comptables ayant disparu. On peut considérer que les prisonniers font partie des disparus, dont : Edgard Lesur passe au 2è Regt de Zouaves le 4 août 1914, Prisonnier le 28 août 1914 à Dommery Ardennes – Les Commandants Clerc, Sauvageot et Mignerot ont été tués.
archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0018__T - Carte Dommery
29 août 1914 (Im 22) : Ordre a été reçu à 0h30 de se dérober et de se replier sur Laumois. Malgré la fatigue considérable des troupes qui marchent et combattent sans arrêt depuis 24h et malgré la proximité de l’ennemi, le décrochage s’opère normalement…/… Le gros de la Division se replie par Launois où se sont rassemblés de nombreux blessés …/… Le ravitaillement des unités se fait au passage à Neuvisy et Villers le Tourneux, la Division continue à se replier dans la direction de Vaux Monteuil, par Puisieux, sous la protection d’un détachement des troupes de la Division du Maroc et de la 17è Division aux ordres du Général Blondlat. Vers 17heures, la Division reprend la marche pour se porter dans la région Charbogue Allendhuy et y stationne la nuit.
30 août (Im 23) : La Division se porte sur Sorcy pour se former en rassemblement articulé autour de ce village. La 2è Brigade (Cros Fellert) est en réserve à Chevrières. La Brigade Blondlat arrive vers 8 heures à Novi encore occupé par un Bataillon d’Infanterie. …/… Les deux régiments Cros et Fellert de la 2e Brigade, d’abord dirigés sur Amague Lucquy-gare, sont portés plus à l’Ouest, face aux hauteurs et au village de Berthoncourt.
Les groupes d’Artillerie de Corps et de Division, d’abord mis à la disposition des Colonels Cros et Fellert, sont mis à la disposition du Général Blondlat pour préparer et appuyer l’attaque de Berthoncourt.
archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0024__T - Carte
La journée du 30 août (Im26) Vers 14h30, une colonne ennemie sort de Rethel et se dirige vers le Nord, une autre est signalée dans la direction d’Aboncourt.
Les Bataillons Coloniaux et le bataillon de Zouaves Modelon, pour se replier doivent remonter le glacis en pente douce et complètement découvert et subissent des pertes importantes…/…
Dans la soirée, la Division est à Perthes.
Et pour terminer la dernière carte du JMO : Perthes au Nord…
archives_SHDGR__GR_26_N_463__001__0030__T - Carte Perthes
+
http://www.chtimiste.com/album/Camps%20Prisonniers/Camps%20existants/Ohrdruf/index.html - Ohrdruf (ou Ohdruf) : Camp principal de prisonniers situé en Saxe-Gotha, au Sud de la ville de Gotha. Il y parait un bulletin paroissial, rédigé par des prêtres français. Renvoie sur le site de Cécile qui suit :
http://prisonniers-de-guerre-1914-1918.chez-alice.fr/ - Ce site est dédié, comme son titre l'indique, aux prisonniers français de la première guerre mondiale, envoyés dans des camps de détention dans l'Empire Allemand. Ohrdruf (ou Ohdruf) : PHOTOS Camp principal de prisonniers situé en Saxe-Gotha, au Sud de la ville de Gotha. Il y parait un bulletin paroissial, rédigé par des prêtres français (dates comprises 25.07.1915). -consulter la note, camp de Friedberg- (région du XIe Corps d'Armée).
Friedberg : PHOTOS camp d'officiers, situé dans la Hesse au nord de Francfort-sur-le-Main. A la fin de l'année 1915, à titre de représailles, les allemands suppriment aux prisonniers leur droit de correspondance (idem pour les camps de Holzminden et Ohrdruf)
https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=9486 – qui fait également référence à ce site
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32732624m/date - Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf. Presse et revues ; Bulletin paroissial du camp d'Ohrdruf. Rédigé par des prêtres français. Toggle navigation. Accueil · Années disponibles : 1915 : 25 numéros – 1916 : 14 numéros
Carte des emplacements des principaux camps pour soldats en Allemagne en 1914-1918. https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_de_prisonniers_de_Langensalza_(1914-1918) –
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