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La Ferme de La Godinière
27410 Le Noyer en Ouche
dernière mise à jour de cette page : 03.11.2023
Vous êtes sur le site personnel de René Lesur : https://lagodiniere27.fr
Radepont - Eure - Normandie
Ancien Canton de Fleury-sur-Andelle
Page en cours de rédaction
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Cette page se décompose en 3 chapitres
1 - Présentation du Village 2 - Les Maires et personnalités 3 - Histoire de Radepont et de ses Châteaux
Chapitre 2 5 - L'Abbaye de Fontaine Guerard
7 - L' Eglise Saint Germain 8 - Le Monument aux Morts 9 - La Rivière Andelle 10 - Les anciennes chapelles 11 - Une histoire de famille
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La Ferme de La Godinière se situe sur la commune du Noyer-en-Ouche, Eure, Normandie.
C'est en recherchant l'origine de La Godinière que l'on découvre que les
deux villages
C'est un bond en arrière d'une dizaine de siècles que nous allons faire, et
à cette époque,
Ils étaient sous l'autorité des Seigneurs aux pouvoirs et aux possessions
que l'on a du mal à imaginer,
Voilà un sujet qui peut nous emmener très loin !!!
Bien évidemment, je ne rapporterai ici que quelques petits éléments dont
nous avons tous entendu En ce XXIè siècle, nous avons à notre disposition des moyens qui nous aident à en savoir plus...
Je vous souhaite une bonne lecture avec de belles découvertes peut-être,
comme je les ai vécues,
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- Chapitre 2 -
990 Route de Bacqueville - 27380 Radepont - https://www.bonnemare.com/ - 4 - Le Château de Bonnemare 5 - L'Abbaye de Fontaine Guerard
Le château de Bonnemare est une demeure, datant du XVIe siècle, qui se dresse sur le territoire de la commune de Radepont. Nicolas Le Conte, seigneur de Draqueville achète en 1555 un ancien manoir médiéval, qui aurait été habité par Raoul de Bonnemare. Président au Parlement de Normandie en 1570, il construit le château actuel, ainsi que le châtelet d'entrée, la chapelle et les bâtiments de ferme. Le château de Bonnemare est constitué d'un corps de logis, d'un châtelet et d'une chapelle d'architecture Renaissance datant du XVIe siècle. Il reste aussi de cette époque des éléments de la basse-cour, de la cour d'honneur et de la clôture. À l'intérieur, on peut notamment voir la grande cuisine située au rez-de-chaussée, disposant d'un tourne-broches imaginé par Léonard de Vinci et qui fonctionne encore. Les communs aussi ont été construits ou reconstruits aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ils sont constitués d'une grange, d'une étable, d'une écurie, d'une ancienne boulangerie et d'un pressoir ou cave à cidre.
Le château de Bonnemare peut être visité lors de certaines occasions (pour les groupes, lors des journées européennes du patrimoine) et a été réaménagé en 2006 pour être loué (chambres d'hôtes de prestige ou gîte dans le corps de ferme). Le château de Bonnemare a accueilli en 2017 le concours international de peinture grand format en Normandie.
- https://www.bonnemare.com/ - Le site nous raconte cette belle histoire :
« Comme toute belle histoire, celle de Bonnemare commence par il était une fois ; un manoir médiéval qui aurait été habité par Raoul de Bonnemare dont la légende hante encore les vieilles pierres du domaine. Une tradition locale raconte que Bonnemare aurait hébergé les rois Charles VII et Charles IX qui aimaient chasser dans cette région. C'est entre 1555 et 1563 que Nicolas Leconte, ami d’Henri II construit le château actuel. Son architecture remarquable doit beaucoup à Philibert Delorme célèbre architecte du XVIème siècle français.
Vers 1637, le domaine fut acheté par
Etienne de Fieux à qui l’on doit en grande partie la chambre de parade
accessible à tous depuis bientôt 400 ans. Au cours du XVIIIème siècle,
deux familles se succèdent sur les terres de Bonnemare : Les Cromelin,
de Villette et la famille de Charles Leblond. Au cours de la
révolution française afin de préserver leur château et tenter de
conserver leurs têtes, les propriétaires décidèrent de procéder au
burinage des pierres afin de masquer leurs armoiries et leur fidélité
au roi. Au XIXème siècle,
d’autres propriétaires se succèdent : Louis Alexandre, banquier à Rouen,
puis Louis Cavelan et enfin en 1888 Gustave Gatine notaire à Paris et
aïeul des propriétaires actuels. Depuis cette date le château de Bonnemare
est la propriété de la même famille. C’est en 2006 que l’histoire de
Bonnemare prend un tournant décisif car Alain et Sylvie décident d’y
ouvrir les chambres d’hôtes classées monuments historiques. Nouvelle
grande étape en 2018, avec l’ouverture des salles de réception pour
mariages et séminaires. »
La Cidrerie - (Voir l'explication détaillée sur le site du
Château qui donne également une description de la charpente et de
la cuisine )
Les pressoirs servaient à tout le hameau, chaque maison
venait faire son cidre moyennant des « banalités ». Tout est donc prévu
pour que les accès soient possibles par le grenier. La
cidrerie de Bonnemare est complète : elle comporte un grand
grenier pour trier et faire mûrir les pommes auquel on
accède par l’escalier extérieur. Le cidre,
boisson traditionnelle normande
L'usage du cidre
en Haute Nornandie date du milieu du XVIème siècle.
Auparavant, les Normands buvaient de la bière qui était
fabriquée sur place. A Bonnemare une
première presse à pommes fut réalisée par la famille Leconte
de Dracqueville vers 1570. La cidrerie fut complétée un
siècle plus tard par Edmond de Fieux avec un agrandissement
du cellier et l’installation d’un deuxième pressoir,
particulièrement imposant, celui que nous voyons
actuellement.
Le Parc
Le château est entouré à
l’arrière d’un parc d’environ 22 ha, entièrement clos .Le jardin
proprement dit et le parc sont séparés par un « Saut de loup » (*),
précédant un « tapis vert » au fond duquel on peut apercevoir le confluent
de la Seine et de l’Andelle et, par temps
clair, les côteaux qui dominent la Bouille, en aval de Rouen
Dans ce Parc, on voit
une table en pierre renaissance, en forme de tombeau antique, de
même époque que le château. D’élégantes statues ornent le jardin.
Ce sont les répliques de statues exécutées pour le Comte d’Artois
(XVIII°) dans son domaine de Bagatelle à Paris. Elles ont remplacé
les statues originales en 1998, qui, pour leur sauvegarde, sont
reparties à Bagatelle.
(*) Saut de loup :
Mur avec un fossé, au ras du sol, qui permettait une séparation
empêchant les animaux sauvages de passer, sans boucher la
perspective.
La Chapelle
À côté du château, la chapelle, avec sa remarquable toiture galbée, attire
le regard. Vers l’an 1200 (1231 ?), une première chapelle était déjà
dédiée à Saint Christophe, tout comme celle-ci qui En effet, le curé de Radepont
devait y célébrer quatre messes par semaine en conséquence d’une fondation
par laquelle les seigneurs de Bonnemare faisaient don à ce curé de dîmes
d’un revenu de 40 à 50 livres à prendre sur la seigneurerie de Bonnemare
ainsi que sur un fief de la paroisse de Senneville appartenant aux
religieux des Deux Amants. En particulier, le Sieur
Cromelin de Villette, seigneur de Bonnemare de 1729 à 1747 et qui était de
religion protestante, prétendait exiger du curé, pour l’ennuyer, qu’il
vienne célébrer les quatre messes dues. Ce dernier ne pût s’en libérer
qu’en faisant frapper la chapelle d’interdite en 1729, interdit finalement
levé le 14 septembre 1745.
Chaque année, dans les années 50 et 60, avait lieu le
troisième dimanche de juillet, le Pèlerinage de Saint-Christophe.
Une foule considérable se déplaçait en automobile afin de se
placer sous la protection du Saint patron des voyageurs. Une
messe solennelle était dite à l'époque par l'Abbé Joseph BRU.
C'était une Grand'Messe en Musique, avec la Fanfare Municipale
comme nous avions à chaque grande occasion à Radepont, et pour
lesquelles il était choisi la Messe 1er Ton de Dumont. La cérémonie se
terminait par la bénédiction de l'assemblée et de leurs autos,
en reprenant le refrain : Saint-Christophe, priez pour nous,
Saint-Christophe, priez pour nous. Une cérémonie à Saint
Christophe s'est tenue en 2017 et 2018.
Pèlerinage Bonnemare
St-Christophe vers 1962 avec l'Abbé Joseph BRU
? Reconnaissez-vous les enfants de choeur ??
Départ de la
bénédiction avec la Fanfare de Radepont
La bénédiction avec
l'Abbé Joseph BRU
Pèlerinage Saint
Christophe 2018
La Légende des deux amants
Le château de Bonnemare possède l’une des plus belles légendes de
France, à savoir celle des deux amants. Issue du lai tragique de la
poétesse Marie de France écrit au XIIème siècle (1160), un drame
romanesque qui puise son histoire de faits réels où sous les caprices du
seigneur d’alors Messire Robert le baron de Cantelou, Raoul de Bonnemare,
jeune homme amoureux de Mathilde fille de ce dernier, dû pour obtenir sa
main la porter sur ses épaules en haut d’un mont que l’on appelle depuis
lors côte des Deux-Amants.
<<<<<
« Il y avait vers la fin du XIIème siècle à l’embouchure de l’Andelle, un
fief appartenant à messire Robert, baron de Cantelou, seigneur d’Amfreville-les-Monts.
Le sire de Cantelou avait toutes les allures de la vieille chevalerie,
tracassait ses vassaux, ne rêvait que guerres chasses et voyages aux pays
lointains. Le départ de Richard Cœur de Lion pour la croisade fut un
événement pour le seigneur de Cantelou. Cependant un vif regret dominait
le baron : c’était de laisser ses vassaux tranquilles. De sa femme et de
sa fille, la charmante Mathilde, il n’avait nul souci ; il partit donc peu
regretté de tous et s’achemina vers Marseille où se réunissait l’armée des
croisés.
Sa femme restée seule avec Mathilde avait une parente, Alix de Bonnemare qui habitait le manoir du même nom. Alix devenue veuve depuis
quelques années élevait avec tendresse son fils Raoul alors âgé de 18 ans.
Les deux mères unies par des liens de parenté se quittaient rarement. Ils
ne se doutaient ni l’un ni l’autre qu’un sentiment plus vif régnait dans
leurs cœurs. Les deux mères avaient bien entrevu l’union possible de leurs
enfants mais elles se seraient bien gardées de prendre aucun parti sans
l’aveu du baron et son retour paraissait encore éloigné. Sur ces
entrefaites, la mère de Mathilde mourut. La châtelaine de Bonnemare la
recueillit et lui prodigua des soins maternels.
Deux ans s’étaient à
peine écoulés que le baron de Cantelou rentrait à son manoir en compagnie
d’un chevalier qui lui avait sauvé la vie au prix d’un œil et d’une
balafre qui l’avait horriblement défiguré. Le baron de Cantelou revint
bientôt à ses habitudes cruelles et tracassières ; il avait défendu de ne
faire aucun mariage pendant son absence ; les jeunes gens se présentèrent
en foule à son arrivée. Alors pour se rendre compte du sentiment qui les
animait « il prescrivit à chacun d’eux les épreuves les plus bizarres et
les plus dures : les uns étaient obligés de passer leur première nuit de
noces perchés comme des oiseaux sur les branches de quelque grand arbre ;
les autres étaient plongés pendant deux heures dans les eaux glacées de l’Andelle,
ceux-ci étaient attelés à une charrue et contraints de tracer un pénible
sillon ; ceux là étaient obligés de sauter à pieds joints par-dessus un
bois de cerf et malheur à ceux qui n’obéissaient pas à ses ordres.
Jusqu’à ce moment, le seigneur de Cantelou semblait oublier qu’il eût une
fille, lorsqu’un jour, employant ses loisirs à des chasses, il vint au
château de Bonnemare accompagné de son fidèle chevalier. Il vit Mathilde
avec indifférence mais la beauté de Mathilde frappa son compagnon qui
aveuglé par sa propre laideur fit des ouvertures au baron. Peu de jours
après la jeune fille fut mandée par son père, les ordres étaient positifs,
la dame de Bonnemare et Raoul conduisirent Mathilde au château. Seuls les
murs du château de Cantelou furent témoin des pleurs de Mathilde et des
cruelles exigences de son père. Mathilde y résista et peu de temps après
elle était enfermée dans le monastère de Fontaine Guérard.
Cependant, le
chevalier qui aimait encore plus le vin et l’indépendance que les femmes
s’ennuya de toutes ces résistances. Un beau matin il quitta le pays
laissant le baron tourmenter les hôtes des forêts ses vassaux et sa fille.
Le pauvre Raoul n’était jamais un seul instant sans penser à sa
bien-aimée. Un événement grave vient tout à coup lui donner une lueur
d’espoir. Dans une de ses chasses, le baron fut grièvement blessé par un
sanglier. Raoul qui cherchait partout l’occasion de l’approcher pour le
rendre favorable à ses projets d’union, courut à son secours et lui sauva
la vie. Il manda Raoul au château et lui dit : je veux bien te donner
Mathilde mais j’ai soumis mes vassaux à de dures épreuves et le chevalier
qui voudra obtenir la fille du seigneur de Cantelou devra se résigner à la
plus dure qu’il ait imposée jusqu’à ce jour. Vois Raoul, vois ce pic
escarpé ; Mathilde sera ton épouse si tu peux la porter en courant depuis
la base jusqu’au sommet.
Au jour fixé pour l’épreuve, tout est prêt, le signal est donné, il prend
Mathilde dans ses bras, il part, il vole. Mathilde, la pauvre comme elle
se fait légère. A peine ose-t-elle respirer craignant d’ajouter à son
poids. Il poursuit arrive au sommet du mont mais il tombe sans vie au
terme de sa course. Mathilde est sur le bord de l’abîme, tenant entre ses
bras le corps de Raoul. Mon père s’écrie-t-elle, l’union que vous avez
permise s’accomplit. A ces mots, elle se précipite avec son précieux
fardeau et vint expirer aux pieds de son père. Pour la première fois,
l’âme impitoyable du baron s’attendrit ; il s’étonne de verser des larmes.
En proie au plus vif repentir, il fonde le prieuré des Deux Amants, où il
prend l’habit de pénitence. La dame de
Bonnemare ne pu survivre au malheur qui venait de frapper
son cœur. Les nonnes de Fontaine Guérard réclamèrent les
corps des deux victimes et les mirent dans un même tombeau
près du chœur de l’église. On le voyait encore avant la
révolution, recouvert d’une pierre où étaient réunies dans
un seul écusson, les armes des Bonnemare et des Cantelou. Cependant la
justice de Dieu exigeait de plus terribles expiations ; le
baron ne tarda pas à mourir et durant cent années son
spectre erra dans les bruyères, exhalant de sa poitrine
oppressée ces seuls mots que l’on ai retenus : Mathilde
Mathilde cent ans de pénitence !
Les coteaux témoins de ces
apparitions furent abandonnés comme un lieu maudit et depuis
ce temps l’une des côtes qui regardent le parc de Radepont
est appelée le Champ Dolent.»
>>>>>>
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5 - L’abbaye de Fontaine-Guérard
Infos pratiques
: https://www.facebook.com/AbbayeNotreDameDeFontaineGuerard/?locale=fr_FR -
https://abbayefontaineguerard.fr - - -
Historique général : Reprendre : Chapitre 1 Essai chronologique sur l'histoire de Radepont et de ses Châteaux
5 - L'Abbaye de Fontaine Guerard
L’abbaye de Fontaine-Guérard est une abbaye cistercienne féminine située sur la commune de Radepont dans le département de l’Eure. Les vestiges de l'abbaye font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le , spécialement la chapelle.
Face à l'entrée, une source appelée « Fontaine-qui-guérit » est d'un débit d'eau important. Elle serait à l'origine de la construction.
À la Révolution française, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. La dernière abbesse fut - Marie Madelaine Éléonore du BOSC - de Radepont. Nommée en 1777, elle se retire dans sa famille à Radepont en 1790 lors de la dispersion du monastère.
Historique : Reprendre : Essai chronologique sur l'histoire de Radepont et de ses Châteaux à L'après Révolution
12 mars1792 : Achat de l'Abbaye par Guéroult Lors de la vente des biens nationaux, l'Abbaye voisine de Fontaine-Guérard avait été acquise par François Guéroult dont les évènements avaient tari les commandes. Reconverti dans l'industrie, l'architecte avait fait démolir une bonne partie des bâtiments pour asseoir les fondations d'une filature de coton. Dès lors, il décide de créer une vaste filature de coton. C’est ainsi qu’il va utiliser l’abbaye comme carrière de pierre pour la construction de la première filature.
1822 : Achat de l'abbaye transformée en Filature par le baron Jacques Levavasseur - Adolphe GUÉROULT 1810-1872 - fils de François, qui avait ajouté une filature de laine et une manufacture de drap, [ NON, c'est en fait François, fils de François, - Revoir l'historique GUEROULT père et fils - ] ; mais avait dû céder en 1822 l'ensemble au Baron Le Vavasseur, propriétaire de nombreuses filatures en Normandie. Armateur et industriel rouennais, Jacques Le Vavasseur (ou Edouard "Jacques" le VAVASSEUR 1767-1842) avait été poussé par son fils Charles, enthousiasmé par la beauté des ruines.
En 1822, M. Guéroult - François GUÉROULT 1770-1845 - vend le domaine industriel au baron Levavasseur, propriétaire de nombreuses filatures en Normandie.
1842 : Charles Levavasseur hérite de l'Abbaye et de la Filature Héritier du domaine en 1842, Charles Le Vavasseur ( Charles Louis LEVAVASSEUR 1804-1894 ) les fit consolider les ruines, et fit reconstruire la filature de coton, détruite par un incendie, en adoptant le style Tudor : ce sont des ruines fantomatiques qui se profilent au delà de l'abbaye, au bord d'un bief de l'Andelle traité en canal. Avec ses immenses murs de briques percés de hautes fenêtres d'inspiration Tudor, et ses minces tourelles d'escalier polygonales, cet extraordinaire édifice constitue un témoin, rare en France, du gothic revival appliqué à l'industrie. Deux ans plus tard, Charles Le Vavasseur acquit le château de Radepont, dont il fit abattre les pavillons latéraux .../...
1844 : Achat du château par Charles Levavasseur
En 1851, dans son Histoire du château de Radepont et de l’abbaye de Fontaine-Guérard, Léon Fallue nous informe qu’il ne reste de l’abbaye que deux bâtiments et l'église, qui forment ensemble les trois parties latérales d’un carré : il s'agit du bâtiment des moniales et du bâtiment sud comprenant le chauffoir et le réfectoire.
À la destination religieuse des lieux allait succéder une utilisation industrielle. Article détaillé : Filature Levavasseur
Au début du
XXe siècle,
les descendants du baron Levavasseur vendent le domaine monastique.
Plusieurs acquéreurs se succèdent jusqu’en 1937, date à laquelle le
dernier propriétaire Fernand Colombel, Après la Seconde Guerre mondiale, l’Armée du salut met en place un programme de restauration des bâtiments conventuels en accord avec les Monuments historiques. Afin de valoriser le patrimoine architectural, la Fondation de l'Armée du salut a mis en place en 2003 des chantiers d’insertion à objet culturel permettant ainsi de lutter à la fois contre l’exclusion sociale et contre l’exclusion culturelle.
En 2013, l'Armée du Salut a vendu son domaine à un propriétaire privé. L'abbaye est devenue un site touristique important dans le Pays du Vexin normand. L'abbaye a accueilli en 2017 le concours international de peinture grand format en Normandie.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbaye_Notre-Dame_de_Fontaine-Guerard --
https://www.abbayes-normandie.com/abbaye/abbaye-de-fontaine-guerard/ -
https://www.normandie-tourisme.fr/sites-lieux-de-visites/abbaye-notre-dame-de-fontaine-guerard/ -
Bien que, non situé sur la commune de Radepont, nous ne pouvons manquer le site remarquable de la Côte des Deux Amants et sa légende... Revoir l'article 4 - Le Château de Bonnemare qui évoque cette légende.
(à suivre)
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6 - Ancienne Filature Le Vavasseur
La Filature ne peut être dissociée géographiquement de l'Abbaye de Fontaine-Guérard, bien que située sur la commune de Pont-Saint-Pierre, en effet le lieu-dit Fontaine-Guérard est situé sur les trois communes de Radepont, Douville et Pont-Saint-Pierre.
La vallée de L'Andelle était le siège d'une vingtaine de filatures au XIXe siècle. Il en reste quelques sites industriels remarquables, en particulier la filature Levavasseur, bâtie en 1861 par le baron Charles Levavasseur, qui est une incroyable folie architecturale. Cette imposante usine-cathédrale au style néo-gothique est unique en France : elle n'a été en activité que pendant 13 ans, car elle a été ravagée par un incendie.
https://filaturelevavasseur.fr/bobine-dhistoire/ - Propriétaire Département 27 : web@eure.fr - https://social.shorthand.com/RegionNormandie/u2mMd0jabi/la-filature-levavasseur -
Historique : Revoir : Chapitre 1 Essai chronologique sur l'histoire de Radepont et de ses Châteaux 5 - L'Abbaye de Fontaine Guerard 6 - La Filature Le Vavasseur
12 mars1792 : Achat de l'Abbaye par Guéroult Lors de la vente des biens nationaux, l'Abbaye voisine de Fontaine-Guérard avait été acquise par François Guéroult dont les évènements avaient tari les commandes. Reconverti dans l'industrie, l'architecte avait fait démolir une bonne partie des bâtiments pour asseoir les fondations d'une filature de coton. Dès lors, il décide de créer une vaste filature de coton. C’est ainsi qu’il va utiliser l’abbaye comme carrière de pierre pour la construction de la première filature.
1822 : Achat par le baron Jacques Levavasseur, de l'abbaye transformée en Filature
En 1822, à la suite de difficultés
économiques,
-
Adolphe GUÉROULT 1810-1872
- fils de François, [
NON, c'est en fait François, fils
de François, -
Revoir l'historique GUEROULT père et fils
- ]
En 1822, M. Guéroult - François GUÉROULT 1770-1845 - vend le domaine industriel au baron Levavasseur. Jacques Le Vavasseur (ou Edouard "Jacques" le VAVASSEUR 1767-1842) avait été poussé par son fils Charles, enthousiasmé par la beauté des ruines. Armateur et industriel rouennais, Jacques Le Vavasseur est un manufacturier et armateur au Havre. Il importait lui-même son coton d'Amérique sur ses propres navires pour fournir ses filatures. Il remet en état le site, le restaure et l'améliore. Né le 23 avril 1767 à Rouen, il meurt le .
1842 : Charles Levavasseur hérite de l'Abbaye et de la Filature
Charles
( Charles Louis LEVAVASSEUR 1804-1894
) Fils de Jacques Le Vavasseur, associé dans la gestion de l'établissement depuis ses
débuts, devient propriétaire du domaine.
En 1844, Charles Le Vavasseur qui avait hérité en 1822 de son père Jacques Le Vavasseur, de l'abbaye de Fontaine-Guérard, fit l'acquisition du château de Radepont en 1844, dont il fit abattre les pavillons latéraux, afin de profiter des vues sur l'immense parc créé par la réunion des deux domaines. Il fit remanier le tracé des perspectives et des plantations, avant d'agrandir le château qu'il fit encadrer de deux grands et hauts pavillons polygonaux.
L'achat du château de Radepont le rend propriétaire de terrains sur plus de
cinq kilomètres le long de l'Andelle. À la suite de nouveaux incendies
sur les deux autres lieux de production Il fit consolider les ruines, et reconstruire la filature de coton, détruite par un incendie, en adoptant le style Tudor : ce sont des ruines fantomatiques qui se profilent au delà de l'abbaye, au bord d'un bief de l'Andelle traité en canal. Avec ses immenses murs de briques percés de hautes fenêtres d'inspiration Tudor, et ses minces tourelles d'escalier polygonales, cet extraordinaire édifice constitue un témoin, rare en France, du gothic revival appliqué à l'industrie.
+ En 1855, il projette la reconstruction de la filature. Pour faire tourner les machines de la filature prévue pour 300 ouvriers, il dévie le cours de l'Andelle et fait construire un canal qui procure une chute d'eau de 3,6 m. Les travaux commencent en 1857 et s'achèvent en 1861. L'usine, de style néogothique anglais, mesure 114 m de long pour 26 m de large. Les tours octogonales aux quatre coins s'élèvent à 38 m de hauteur, sur 5 niveaux de planchers desservis par les escaliers contenus dans trois d'entre elles. La quatrième tour est en réalité une cheminée. Une seconde filature, dite « petite filature » (96 m de long et 20 m de large) est construite à proximité. En 1861, l'usine commence sa production.
Le , un incendie ravage la grande filature. Charles Levavasseur passe alors l'affaire à son fils Arthur. (Denis Charles Arthur 1837-1922). L'assurance ne pouvant prendre en charge la totalité des travaux, seule la petite filature est restaurée et remise en activité. En 1913, un nouvel incendie a lieu mais n'empêche pas l'activité de se poursuivre. Quand Arthur meurt le 14 avril 1922, Jacques son fils, puis Bernard fils de Jacques Levavasseur lui succèdent.
Le château de Radepont et son parc sont vendus. Fernand Colombel fait don en 1937 de l'abbaye de Fontaine-Guérard à l'Armée du salut. Le , un nouvel incendie dans la petite filature met fin à toute activité sur le site. Seul un bâtiment est reconstruit au droit du barrage où est installée une centrale hydroélectrique fournissant du courant à la régie d'électricité d'Elbeuf.
En 1992 : l'AMSE organise la Journée Confluence dans la vallée de l'Andelle - - https://mediatheques.evreux.fr/Default/doc/SYRACUSE/1051544 - https://www.association-patrimoines.fr/IMG/pdf/andelle_au_fil_de_l_eau.pdf -
En 1999, le site est racheté par le département de l'Eure. Le département en prévoit l'aménagement pour permettre les visites d'un des derniers témoignages des grandes filatures du milieu du XIXe siècle construites comme les châteaux de l'industrie du Nord de la France. Au terme d'une étude technique, une visite exceptionnelle est organisée le samedi (Journées du patrimoine). L'événement est reconduit en 2019 et 2020. En 2021, le département a pour objectif de présenter la filature aux yeux des visiteurs lors de la journée du patrimoine de 2022. Elle fait partie des projets retenus du Loto du patrimoine 2021.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Filature_Levavasseur -- https://www.secrets-normands.com/secret/1279 -- https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/filature-levavasseur-a-pont-saint-pierre -
|
Pont Saint Pierre : http://histoireduvaldepitres.blogspot.com/2017/06/les-droits-du-baron-de-pont-saint-pierre.html --
https://filaturelevavasseur.fr/bobine-dhistoire/ - Propriétaire Département 27 : web@eure.fr - https://social.shorthand.com/RegionNormandie/u2mMd0jabi/la-filature-levavasseur -
https://structurae.net/fr/ouvrages/filature-levavasseur https://www.persee.fr/doc/etnor_0014-2158_2009_num_58_2_1762 -
http://laneuvillechantdoisel.over-blog.com/article-la-filature-levavasseur-a-radepont-46133990.html - http://histoireduvaldepitres.blogspot.com/2017/09/la-cathedrale-de-landelle-la-filature.html -
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Cette page se décompose en 3 chapitres
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