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La Ferme de La Godinière
27410
Le Noyer en Ouche
Tel : 02.32.44.46.71
dernière mise à jour de cette page : 17.08.2023
Notre adresse web : https://lagodiniere27.fr
Nous vous proposons la petite histoire de La
Godinière :
architecture du Logis principal et du Colombier
Page en cours de rédaction
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L a G o d i n i è r e
(
Voir à ce sujet : Histoire de Noms et de Pigeonniers
)
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Qu'elle est l'origine de ce hameau de la
commune de
Le Noyer en Ouche
portant le nom de La Godinière
( La Gaudinière avant 1930 ) ?
Un Monsieur "Godin", "Gaudin", "de Godin", "de Gaudin"
serait à l'origine de ce
nom,
Les recherches que j'ai effectuées dans le célèbre
"Charpillon-Caresme"
ainsi que dans les archives départementales ne m'ont encore rien apporté... mais
dans la Notice Historique sur Beaumont le Roger |
D'après les informations transmises de bouche à oreille à travers les
générations qui se sont succédées, La Godinière est entrée dans la famille après
- ou, vers - la révolution française. A ce jour, nous n'en avons pas encore eu confirmation,
mais nous nous en approchons. En effet : le 19 avril 1868, est enregistré le
contrat de mariage de Robert Charles SAINTURETTE et de Charlotte Clémentine DOUCHE...
document de départ de nos recherches.
Robert Charles SAINTURETTE fut propriétaire de La
Godinière.
Retour sur Histoire de la Ferme de La Godinière Des origines de La Godinière ... vers 1450 ?? ...
La Famille Sainturette à La Godinière... |
au début du siècle, vers 1920 |
1950 : La Godinière est exploitée par Pierre Hachette en vertu du bail du 24 janvier 1950, consenti par Aline Guérin, Veuve de Charles Sainturette, pour une contenance de 34ha 53a 94ca.
1981 - 13 août : acte de donation de Mme Veuve Hélène Hachette à Pierre Hachette
en l'étude de Me Duvivier, notaire à Beaumesnil.
De par cet acte La Godinière devient propriété de Pierre Hachette.
1981 : La Godinière est exploitée par René Lesur
1989 - 29 juin : Donation partielle de Pierre
Hachette à Annie Hachette (épouse de René Lesur), de La Godinière. Nathalie,
sa deuxième fille aura également un autre immeuble.
De par cet acte La Godinière est attribuée à Annie Hachette épouse
Lesur René
Le Logis principal
Lorsque nous sommes entrés à La Godinière, il
n'y avait pratiquement rien... c'était au siècle dernier... L'accès se faisait par une solide porte de bois qui ouvrait sur un couloir. Juste en entrant à gauche, une porte très basse accédait à la cave, sur la droite au milieu, une porte donne sur la cuisine et au bout du couloir, une autre porte très lourde mène à l'escalier.
La demeure était habitée par un ouvrier agricole depuis 1957, seules trois
pièces étaient occupées :
Les autres pièces de l'étage au nombre de trois
étaient inoccupées et avaient servi à une époque pas si lointaine, de grenier à grain, au même
titre que le grenier proprement dit, situé sous la toiture. Mais cela fait bon
nombre d'années que les récoltes ne sont plus stockées à l'intérieur du logis.
Pierre Hachette m'a raconté qu'il y a eu également un prisonnier allemand qui travaillait dans la ferme, il s'appelait parait-il : Barner...Bahrner ? et jouait de la clarinette... l'air dont il se souvient le plus était : La Paloma. Le fermier de l'époque était Monsieur Philippe.
La bâtisse a été préservée des intempéries grâce à
l'entretien des toitures qui ont maintenu le logis hors d'eau par la Grand-Mère
Hélène qui en était propriétaire, ce qui est primordial. Sans compter avec les dommages de guerre lors de l'explosion d'un camion de munitions..
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Lors des différents travaux de rénovation, nous sommes allés de surprise en surprise... mais nous n'avons pas trouvé le trésor, ni l'entrée du souterrain, vous savez, comme dans les légendes... Bien sûr, la première opération a été le nettoyage : détritus divers, beaucoup de poussières, et examiner l'édifice pour savoir par quel côté on allait commencer.
L'humidité était très présente, et à la saison des fortes pluies en hiver, à l'époque où il pleuvait - je dirai d'une manière normale - l'eau remontait sur le sol, au point de mettre des briques sous les pieds du lit... A ce jour, ce n'est plus le cas... - A l'étage : vestiges de tomettes sur terre battue, rendue informe par les galeries de rongeurs qui avaient élu domicile à l'époque du stockage des récoltes. - Au grenier, c'était évidemment la même chose, et des planches obstruaient les trous dans le sol qui avaient été provoqués par les infiltrations d'eau à une époque déjà lointaine. Il a fallu tout refaire du sol au plafond sur tous les niveaux...
et au cours de ces interventions, des incohérences dans la construction...
Bien sûr, la partie arrière, à l'ouest est le
résultat d'un agrandissement, c'est évident, la construction moins soignée et
rapportée sur le corps principal d'origine en témoigne. Sur le pignon nord, un autre agrandissement dont on ne connaît pas la destination d'origine, mais qui a servi vraisemblablement a abriter le cochon... puis le bois pour le chauffage. Cet emplacement sera démoli et reconstruit pour servir aux besoins de l'exploitation.
Dès lors que les opérations de nettoyage furent terminées, il a fallu s'attaquer à l'ouvrage. Les planchers de terre battue des étages ont été descendus et remplacés par des planchers bois, ce qui permet au passage de soulager la structure. Bien sûr, l'avantage du plancher en terre battue est d'être isolant, mais, les murs sont en colombages remplis de terre sans autre revêtement, la construction est restée à l'état brut, seulement une petite couche de chaux comme finition. Autant dire que cela ne représente pas grand chose à ce niveau.
A l'approche du vingt et unième siècle, nous allons modifier les conditions de ce logement en apportant un peu de confort...
à suivre
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Le Colombier
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d
Carte de l'Eure - situation de La Godinière : cliquez
Dessins de Susan Benett : cliquez
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Conception et Réalisation : René Lesur